Berceuse pour une voix d'homme

Guy Béart

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Ta mère est allée à Paris Tant pis, dors petit canaris Do l'enfant do, mon fils repose Ta mère pense à autre chose Un cafard bien noir, bien nourri S'en va gravement sous le lit Tu penses qu'il aurait permis Que sa femme file à Paris On est pas drôle, elle a raison L'autre est bien fort, riche à millions L'autre est bien gras, l'autre est bien mis Drôle avec ça,  qu'y faire ami ? Dododo mon petit père, Faut faut faut jamais s'en faire Dodo les pluches crépitent La neige duvet collent aux vitres Fait dodo mon petit père Dans la nuit faut jamais s'en faire Il était une fois 3 mouches Mets pas tes petons dans ta bouche Dors mon lapin, mon canaris Ta mère est allée à Paris De qui es-tu, de moi de lui Dors mon chaton, mon canari Dodo mon gars mon petit vieux Ne me regarde pas dans mes yeux Dododo mon petit père, Faut faut faut jamais s'en faire Une chèvre avec un cabri Mais le loup l'amène à Paris Ta mère, qui sait, dans un an Reviendra nous faire un enfant Ta mère, qui sait, dans un an Reviendra nous faire un enfant

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Cette douce chanson évoque l’endormissement d’un enfant malicieusement distrait par l’absence de sa mère, qui s’est rendue à Paris. Le parent invite le petit à s’apaiser et à ne pas s’inquiéter, malgré les pensées qui peuvent le troubler. Tout en évoquant des images tendres et feutrées, comme le bruit de la neige et des histoires de petites mouches, elle souligne le contraste entre les préoccupations de la vie quotidienne et le besoin de rêver paisiblement. Dans ce contexte, on ressent une ambiance de tendresse bienveillante, où la mère est à la fois absente et présente par la pensée. La chanson joue sur les symboles de la famille et les liens affectifs, tout en créant un cocon protecteur autour de l’enfant, pour l’apaiser face aux incertitudes de la vie. C'est une invitation à la sérénité, une réflexion sur l’amour et l’absence.