On aimerait bien

Guillaume Cantillon

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| | | | On aim'rait bien courir après cette couleur bleue On a la perspective mais d'la merde dans les yeux On aim'rait bien entendre le fou rire des enfants Attraper les nuages, sourire plus souvent On aim'rait bien aussi nager au creux des vagues Regarder le soleil, trouver tout formidable On aim'rait bien entendre la musique dans son coeur Et pas toute cette merde que crache les hauts parleurs On aim'rait tout oublier souvent Et partir comme ça sans raison Et tout laisser le pire, le bon On aim'rait pouvoir courir au vent Lâcher les brides, juste cavaler Ne plus sentir toutes ces années | | | | On pourrait bien aussi se sentir libéré Ne plus jeter au loin ces cailloux, ces pavés On pourrait dire aussi qu'au fond c'est formidable 20 m² pour 6, rien à dire, c'est pas mal On penserait très fort à un ciel sans nuages Comme quand j'étais petit allongé sur la plage C'était Berck ou Dunkerque, mais on y était bien Pas besoin d'Ibiza quand on n'est qu'un gamin On aim'rait tout oublier souvent Et partir comme ça sans raison Et tout laisser le pire, le bon On aim'rait pouvoir courir au vent Lâcher les brides, juste cavaler Ne plus sentir toutes ces années Mais moi naturellement, j'me laiss'rais emporter J'irais au fil du vent, par-delà les cyprès Mais moi tout simplement, j'me laiss'rais balader J'irais au fil du temps par-delà mes années | | | | J'aim'rais t'entendre dire qu'j'ai pas tout à fait tort Qu'on pourrait voir plus loin, s'arracher de notre sort J'aim'rais qu'on fasse l'amour, qu'on regarde dans les yeux Et puis qu'on chante Dylan, Mister Tambourine Man La la la La la la la la la la La la la la la la la la La la la la la la la La la la La la la la la la la La la la la la la la la La la la la la la la On voudrait tout oublier souvent Mais au-dessus de nos maisons Y a rien à faire, y a rien de bon On voudrait pouvoir courir au vent Mais le vent siffle à nos oreilles Et nos années sont plus pareilles On voudrait tout oublier souvent Mais au-dessus de nos maisons Y a rien à faire, y a rien de bon On voudrait pouvoir courir au vent Mais le vent siffle à nos oreilles Et nos années sont plus pareilles On voudrait tout oublier souvent Mais au-dessus de nos maisons Y a rien à faire, y a rien de bon On voudrait pouvoir courir au vent Mais le vent siffle à nos oreilles Et nos années sont plus pareilles On voudrait... On voudrait... La la la la la la la La la la la la la la On voudrait... N.C. La la la la la la la N.C. La la la la la la la...

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La chanson évoque le désir d'échapper à la routine et de retrouver une simplicité et une légèreté perdues. Elle parle de ces moments de bonheur pur, comme apprécier le rire des enfants ou plonger dans les vagues, tout en exprimant une certaine frustration face aux contraintes de la vie quotidienne. On ressent une envie de fuite, de liberté et de légèreté, où l’on pourrait se retrouver un peu comme un enfant insouciant, loin des préoccupations et des désillusions de l’âge adulte. Dans un monde où le quotidien semble pesant et où les nuisances sonores étouffent la mélodie de la vie, l’aspiration à la simplicité se fait forte. L’artiste évoque des souvenirs d’enfance marquants et réconfortants, tout en suggérant l’espoir d'un futur plus lumineux, même si celui-ci semble parfois hors de portée. C’est un hommage à l'insouciance et à la joie simple que l'on voudrait retrouver.

Le Chansonnier