L'institutrice de Quimperlé

Gilles Servat

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Intro :|||        | Y'avait une institutrice A Sainte-Anne de Quimperlé Qui n'y voyant pas malice Épousa un divorcé Vive les culs bénits, ma mère Vive les culs bénits Vive les culs bénits, ma mère Vive les culs bénits Elle fut mise à la porte Sans aucune hésitation Faut pas de gens de cette sorte Dans une bonne institution Vive les culs bénits, ma mère Vive les culs bénits Vive les culs bénits, ma mère Vive les culs bénits Elle plaida, l'institutrice Devant sa juridiction Obtint en bonne justice Sa réintégration Vive les culs bénits, ma mère Vive les culs bénits Vive les culs bénits, ma mère Vive les culs bénits Eux, y'avait les hypocrites Les chafouins, les trop nourris Les foutriquets, les jésuites Les cagots, petits d'esprit Vive les culs bénits, ma mère Vive les culs bénits Vive les culs bénits, ma mère Vive les culs bénits Ils lui ont fait des vacheries Et des tas d'emmerdements Et lui feront des avanies Jusqu'à ce qu'elle foute son camp Vive les culs bénits, ma mère Vive les culs bénits Vive les culs bénits, ma mère Vive les culs bénits (Morale:)                      Il faut se mettre à la colle Beaucoup de curés le font Pour garder dans son école Sa considération Vive les culs bénits, ma mère Vive les culs bénits Vive les culs bénits, ma mère Vive les culs bénits

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empty heart empty heart Em, Am, D, G
empty heart empty heart D, F#m, Em, G, A
empty heart empty heart G, Em, C, Bm, Am, D
empty heart empty heart Dm, F, C, A, A7, A9, Am, Gm, F6, Bb, C7, Bb6
Cette chanson raconte l'histoire d'une institutrice qui, après avoir ép épousé un divorcé, se voit exclue de son poste sans ménagement, illustrant ainsi l'hypocrisie et l'intolérance d'une certaine morale religieuse. Elle soutient farouchement sa cause et parvient à obtenir sa réintégration, mettant en lumière les injustices auxquelles elle a été confrontée. Le refrain, répétitif et ironique, évoque les 'culs bénits', symbolisant ceux qui se drapent dans la vertu tout en se livrant à des comportements hypocrites. Le contexte de cette chanson réside dans une époque où les normes sociales et religieuses imposaient des règles strictes, souvent injustes, concernant la vie personnelle des individus. C'est un reflet des luttes qu'ont dû mener de nombreuses personnes face à des institutions rigides et conservatrices.