La foret sur la rade

Gilles Servat

Ce chant est à 4 accords magiques! Il est montré ici dans la transposition originale: en le jouant avec des capo ou en le transposant, vous pouvez le ramener à Am, F, C, G.

Transposer:

                  Dans l’matin la v’là qui s’avance Parmi les vagues de dentelles De Roscanvel à Recouvrance  La forêt sur la rade Uh! Buvons encore un coup Haul away hisse et ho ! fareway I’ll go Buvons le pour les beaux gréements  Qui sont toujours vivants Les grands mâts ce sont les grands chênes Et les tape-culs sont des frênes Les hêtres ont des gueules de misaines  La forêt sur la rade Uh! Buvons encore un coup Haul away hisse et ho ! fareway I’ll go Buvons le pour les beaux gréements  Qui sont toujours vivants Pour feuillage des focs des huniers Et des vergues pour branchages Les écureuils sont des gabiers  La forêt sur la rade Uh! Buvons encore un coup Haul away hisse et ho ! fareway I’ll go Buvons le pour les beaux gréements  Qui sont toujours vivants Blanche comme les cerisiers du printemps Rouge comme l’érable en automne Deux saisons la prennent en même temps  La forêt sur la rade Uh! Buvons encore un coup Haul away hisse et ho ! fareway I’ll go Buvons le pour les beaux gréements  Qui sont toujours vivants Et un soir la v’la de retour Comme illuminée de gloire Tous ses beaux arbres en contre jour  La forêt sur la rade Uh! Buvons encore un coup Haul away hisse et ho ! fareway I’ll go Buvons le pour les beaux gréements  Qui sont toujours vivants La voici à quai sous la lune Telle une futaie de Décembre Sous ses espars et ses bas de hune  La forêts sur la rade Uh! Buvons encore un coup Haul away hisse et ho ! fareway I’ll go Buvons le pour les beaux gréements  Qui sont toujours vivants

Du même artiste :

empty heart empty heart G, Em, C, Bm, Am, D
empty heart empty heart D, F#m, Em, G, A
empty heart empty heart Dm, F, C, A, A7, A9, Am, Gm, F6, Bb, C7, Bb6
empty heart empty heart Em, D, C, E4, G, Am
La chanson évoque l'image d'une forêt majestueuse qui s'avance sur la rade, entre les vagues et le paysage marin. Elle compare les grands arbres à des voiliers, les mettant en relation avec les traditionnels bateaux bretons et leur beauté. À travers des métaphores, l'artiste célèbre à la fois cette nature vivante et le patrimoine maritime, mêlant l'idée de festins et de convivialité à la contemplation de cette forêt qui semble s'animer au fil des saisons. Les couleurs des arbres reflètent la diversité des moments de l'année, ajoutant une dimension presque magique au tableau qu'il dresse. C'est une ode à la nature et à la richesse des traditions maritimes, un appel à profiter du moment présent ensemble.