Les enfants oubliés

Gilbert Bécaud

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Les enfants oubliés traînent dans les rues Sans but et au hasard    Ils ont froid, ils ont faim Ils sont presque nus, Et leurs yeux sont remplis de brouillard Comme une volée de pauvres moineaux Ils ont pour rêver le bord des ruisseaux Recroquevillés sous le vent d'hiver Dans leur pull-over de laine mitée. Les enfants oubliés n'ont pour seuls parents Que les bruits des grands boul'vards dans le creux de leurs mains ils tendent aux passants Des objets dérobés aux bazars. Ils ont pour s'aimer d'un naïf amour La fragilité des mots de velours Ils ont pour palais tout un univers Dans les courants d'air Des vastes cités. Les enfants oubliés traînent dans les rues Sans but et au hasard Ils ont froid, ils ont faim Ils sont presque nus, Mais ce sont les enfants du bon Dieu...

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empty heart empty heart F, C, Dm, A, Cm6, G, Gm, Eb, Bb, Am, Gm7, A7/4, Gm6
empty heart empty heart Em, D, A, B7, C
empty heart empty heart Bb6, F7, F9, Bb, A, G#, G7, C7, Cm7, Bb7, Eb, F#, Dm7, C9
empty heart empty heart Dmaj7, Gm7, Fm7, F#m7, Em7, A7, Gm, C7, Fmaj7, Bb7, D, D7, Gmaj7, C9, Bm7, A9
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Cette chanson aborde la vie difficile des enfants qui errent dans les rues, souvent sans but, exposés au froid et à la faim. Ils sont décrits comme vulnérables, presque dépouillés de tout, avec des regards ternes qui traduisent leur détresse. Ces enfants, tels des moineaux malheureux, trouvent refuge dans de simples rêves et se réconfortent de leurs échanges naïfs. Ils vivent dans un monde dur, où chaque jour leurs espoirs sont teintés de difficultés, mais malgré tout, ils demeurent les enfants de Dieu, soulignant ainsi leur valeur et leur dignité intrinsèques. Dans un contexte où l'indifférence face à la pauvreté peut souvent dominer, ce récit éveille une prise de conscience sur les réalités de l'enfance perdue et négligée, faisant appel à notre compassion et notre responsabilité envers les plus vulnérables.