Chut

GiedRé

Ce chant est à 4 accords magiques! Il est montré ici dans la transposition originale: en le jouant avec des capo ou en le transposant, vous pouvez le ramener à Am, F, C, G.

Transposer:

Tu parles beaucoup, c'est vrai Mais moi, ça ne me dérange pas Car quand tu parles beaucoup, tu sais Moi tout ce que j'entends c'est : Blablabla Blablabla mon patron, Blablabla ex blabla gros con Blablablabla régime, Blablabla vaseline Blablabla Pierre 'vacances, Blablabla freelance Blablabla genre mais ouais, Blablabla nan mais s'teuplai Blablabla soirée electro, Blablabla gynéco Blablabla non protégé, Blablabla IVG Blablabla démangeaisons, Blablabla comédon Blablabla TF1, Blablabla rien Chut, chut, chut, Tais-toi ! Chut, chut, chut, Tais-toi ! Je ne parle pas beaucoup, c'est vrai Mais crois moi, c'est bien mieux comme ça Car si je parlais beaucoup, tu sais Tout ce que je pourrais dire, ce serait : Blablabla ta gueule, Blablabla on s'en fou Blablabla t'es conne, Blablabla on comprend rien Blablabla étouffe toi, Blablabla perds ta voix Blablabla pends-toi, Blablabla meure maintenant Blablabla te reproduis jamais, fais-toi stériliser Blablabla au secours Chut, chut, chut, Tais-toi ! Chut, chut, chut, Tais-toi !

Du même artiste :

empty heart empty heart F, C, G, Am
empty heart empty heart G, Em, C, D
empty heart empty heart C, Em, F, G, Am
empty heart empty heart Em, C, G, D
empty heart empty heart G, Em, C, D
empty heart empty heart A, D, E, Fm
Cette chanson aborde le fait que certaines personnes parlent excessivement, si bien qu'on finit par ne plus écouter ce qu'elles disent. L’artiste décrit une série de pensées et de préoccupations banales qui surgissent dans les discours des autres, en soulignant l’aspect répétitif et ennuyeux de toutes ces paroles. Au lieu de participer à cette verbalisation, elle préfère garder le silence, insinuant que parfois, il peut être plus sage de ne rien dire face à un flot ininterrompu de blablabla. Dans un monde où l'on valorise souvent l'expression et la communication, cette œuvre met en lumière le sentiment d'être submergé par le verbiage et pose la question de la véritable qualité des échanges. C'est une réflexion ironique sur la superficialité des discussions quotidiennes et sur l'intérêt d'écouter vraiment plutôt que de parler pour parler.