La muse
Gérard Yung
J'entendais tes chansons Et j'étais ciel étrange Désespéré comme un poisson Dans l'eau miracle d'une marre. J'écrivais fébrile les mots Que tu dictais à mon oreille Je n'avais que toi et j'étais seul Comme sont seuls tous les poètes. Ta voix était douce mais insistante, faut bien que Les mots se comprennent. Et le son que j'entendais Me touchait jusqu'aux entrailles. Refrain : Hey Hey Mama Hey Mama Hey Hey Hey Mama Hey Mama Hey C'était une voix féminine Celle de l'âme ou bien du coeur. Une belle voix de femme Qui fait parler tous les bonheurs. Elle résonnait dans mon cerveau Faisait vibrer tout mon crâne. Me réveillant la nuit Dans un sursaut afin que Le souvenir ne se fane. Je cherchais à la hâte un stylo Et j'écrivais sur la page. Et le son que j'entendais Me touchait jusqu'aux entrailles. Refrain : Et dans un tressaillement J'écrivais D'une écriture Si nerveuse Que les mots Étaient difficiles A décrypter Mais il n'y avait pas De rature. Si d'aventure j'oubliais de noter les mots que tu me soufflais, Ils revenaient dans mon esprit Avec l'insistance de ta voix, Et j'en étais tout ébloui. Et le son que j'entendais Me touchait jusqu'aux entrailles. Refrain : Ensuite je relisais ton poème Comme on découvre un cadeau.