Sur les quais

Gérard Lenorman

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Mesures à 4 temps: 2 temps | 2 temps 1 temps || 3 temps 2 temps | 1 temps ||| 1 temps J'ai tant vu des bateaux, aux ventres pleins de rêves Qui décrochaient la grève et l'emmenaient radeau J'ai tant vu des bateaux, qui faisaient tour du monde, Qui faisaient mappemonde et se noyaient dans l'eau Et moi, je suis resté sur les quais en partance Entre foule qui danse et voyageurs pressés Et moi, je suis resté sur les quais, hé, hé, hé Hé,  hé, sur les quais J'ai tant vu de ces trains aux fumées qui s'échappent, Accrochées en écharpes pour tenir chaud au loin J'ai tant vu de ces trains qui faisaient tour de gares, Qui faisaient pas d'histoires, mais se perdaient lointain Et moi, je suis resté sur les quais en partance Entre foule qui danse et voyageurs pressés Et moi, je suis resté sur les quais, hé, hé, hé Hé, hé, sur les quais J'ai tant vu des avions aux ailes de promesses Qui s'envolaient sans cesse vers des pays visions J'ai tant vu des avions qui crevaient les nuages, Qui faisaient des orages et tombaient sans raison Et moi, je suis resté à rêver de partance Entre foule qui danse et voyageurs pressés Et moi, je suis resté Et moi, je suis resté Et moi, je suis resté   À rêver de m'en aller               De m'en aller

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La chanson évoque le sentiment de rester sur le quai, observant les moyens de transport qui partent et emportent des rêves lointains. Le narrateur décrit les bateaux, trains et avions, chacun rempli de promesses d'aventure et d'évasion, tandis qu'il est laissé à contempler ces départs. Il ressent une certaine nostalgie, car la foule autour de lui s'agite, belle et pressée, alors qu'il reste ancré à son point d'origine, rêvant de partir mais sans jamais le faire. Ce thème illustre un moment universel où l'on se trouve à la croisée des chemins, entre l'envie de découvrir le monde et la réalité de rester sur place. La chanson fait écho à une expérience humaine profonde, celle du désir d'évasion face à la vie quotidienne.