J'ai vu des rois serviles

Georges Moustaki

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J'ai vu des rois serviles et des mendiants superbes J'ai respiré des roses au creux des mauvaises herbes           Et j'ai senti le vent sur mon visage imberbe Fils d'un fleuve tranquille et d'une forêt vierge Arbre déraciné je vais de berge en berge Sans jamais m'arrêter à l'une ou l'autre auberge J'ai traversé la terre sans jamais rendre compte De ma faim de ma soif de ma peur de ma honte N'attendez pas ce soir que je vous les raconte C'est pour toi mon amie ma douloureuse absente Pour conjurer l'oubli c'est pour toi que je chante Avant de retrouver ma route nonchalante J'ai vu des rois serviles et des mendiants superbes J'ai respiré des roses au creux des mauvaises herbes Et j'ai senti le vent sur mon visage imberbe.

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Cette chanson évoque un voyage à travers des contrastes saisissants, où l'on croise des figures de pouvoir serviles et des mendiants dignes, reflétant une réalité sociale complexe. Le narrateur exprime son errance, se déplaçant de manière libre et sans attache, tout en cherchant à comprendre sa propre existence, marquée par des luttes internes. Il mentionne aussi la beauté de la nature, trouvée même au sein de l'adversité, symbolisée par les roses émergeant des mauvaises herbes. À travers ces mots, une connexion intime est établie avec une amie absente, suggérant une volonté de surmonter l'oubli par la musique et le chant. Ce témoignage de la quête de sens se mêle à une mélancolie douce, teintée d'instants fugaces de beauté et de réflexion.