Il y avait un jardin

Georges Moustaki

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C'est une chanson pour les enfants Qui naissent et qui vivent entre l'acier Et le bitume entre le béton et l'asphalte Et qui ne sauront peut-être jamais Que la terre était un jardin Il y avait un jardin qu'on appelait la terre Il brillait au soleil comme un fruit défendu          Non, ce n'était pas le paradis, ni l'enfer Ni rien de déjà vu ou déjà entendu Lalala,    Il y avait un jardin une maison des arbres Avec un lit de mousse pour y faire l'amour Et un petit ruisseau roulant sans une vague Venait le rafraîchir et poursuivait son cours. Lalala,    Il y avait un jardin grand comme une vallée On pouvait s'y nourrir à toutes les saisons Sur la terre brûlante ou sur l'herbe gelée Et découvrir des fleurs qui n'avaient pas de nom. Lalala,    Il y avait un jardin qu'on appelait la terre Il était assez grand pour des milliers d'enfants Il était habité jadis par nos grands-pères Qui le tenaient eux-mêmes de leurs grands-parents. Lalala,    Où est-il ce jardin, où nous aurions pu naître Où nous aurions pu vivre insouciants et nus ? Où est cette maison, toutes portes ouvertes Que je cherche encore et que je ne trouve plus ? Lalala,         

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La chanson évoque un monde révolu, un jardin idéal que l'humanité a perdu de vue. Elle décrit un lieu de vie, de beauté et d'harmonie, où les enfants pouvaient grandir en toute insouciance. Ce jardin symbolise la terre dans toute sa splendeur, un espace nourrissant et accueillant, rempli de souvenirs laissés par nos aïeux. L'artiste s'interroge sur la disparition de cet endroit, soulignant la distance entre la nature et le quotidien moderne, marqué par l'urbanisation et le béton. Ce morceau s'inscrit dans une époque où l'on commence à prendre conscience des problèmes environnementaux, faisant écho à notre quête d'un retour aux sources et à la redécouverte de la beauté de la terre. C'est un appel doux-amer à se rappeler ce que nous avons perdu et à aspirer à une vie plus proche de la nature.