Il suffirait de presque rien

Georges Moustaki

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Intro : / Il suffirait de presque rien Peut-être dix années de moins Pour que je te dise "Je t'aime" Que je te prenne par la main Pour t'emmener à St-Germain T'offrir un autre café-crème Mais pourquoi faire du cinéma Fillette, allons, regarde-moi Et vois les rides qui nous séparent ! À quoi bon jouer la comédie Du vieil amant qui rajeunit ? Toi même, ferais semblant d'y croire Vraiment de quoi aurions-nous l'air ? J'entends déjà les commentaires Elle est jolie;  comment peut-il encore lui plaire Elle au printemps, lui en hiver ? Il suffirait de presque rien Pourtant, personne, tu le sais bien Ne repasse par sa jeunesse Ne sois pas stupide et comprends ! Si j'avais comme toi, vingt ans Je te couvrirais de promesses Allons ! Revoilà ton sourire Qui tombe à l'eau et qui chavire Je ne veux pas que tu sois triste Imagine ta vie demain Tout à côté d'un clown en train De faire son dernier tour de piste ! Vraiment de quoi aurais-tu l'air ? J'entends déjà les commentaires Elle est jolie, comment peut-il encore lui plaire Elle au printemps, lui en hiver ? C'est un autre que moi, demain Qui t'emmènera à St-Germain Pour prendre un premier café-crème Il suffisait de presque rien Peut-être dix années de moins Pour que je te dise "Je t'aime".             

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La chanson évoque un amour qui aurait pu être, mais qui est entravé par le passage du temps et les différences d'âge. Le narrateur se remémore avec mélancolie comment une simple différence de dix ans aurait pu changer la donne. Il s'interroge sur la manière dont ils apparaîtraient aux yeux des autres, soulignant les impossibilités et les attentes liées à leurs âges respectifs. Plutôt que de céder à l'illusion d'un amour rajeuni, il accepte avec une certaine tristesse que la réalité emporte ses rêves d’un futur ensemble. Cette réflexion sur les amours contrariés et les regrets se déroule sur un fond d'intimité et de nostalgie, où le plaisir d’un café-crème à Saint-Germain symbolise à la fois l’espoir et la légèreté d'une romance fragilisée par le temps. Les distorsions de l'âge et les jugements extérieurs viennent renforcer le sentiment d'impuissance face à une passion qui, bien qu'intense, semble vouée à rester inachevée.