Morte saison

Georges Chelon

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Morte saison, l'amour est en rase campagne, elle est partie ma paysanne, avant le temps de la moisson,     Morte saison, elle a renié mon bout d'asile, paraît que l'amour dans les villes, a de plus vastes horizons. Morte saison, elle a mis mon coeur en jachère, elle a pensé que de ma terre, ne sortirait plus rien de bon, ne sortirait plus rien de bon Morte saison, pas même un épi d'amour tremble, plus un soupçon de pousse tendre, qui dorme aux creux de mes sillons. Morne saison elle a mis mon coeur en jachère, elle m'a dit qu'il pourrait se faire, qu'elle en sème un jour pour de bon, si là bas ça ne tournait rond. En quelle saison, ne faudrait pas trop que ça tarde, à force temps, plus grand ne garde plus en épines mes chardons. En quelle saison reviendra-t-elle ma paysanne, en attendant pleure la campagne, il n'y a pas eu de moisson il n'y aura plus de moisson

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La chanson évoque la tristesse d'un amour perdu, symbolisée par une saison où tout semble stagner. Le protagoniste raconte comment sa compagne est partie, laissant son cœur dans un état d'abandon, tel un champ en jachère qui ne produit plus rien. Il évoque son sentiment de désespoir, regrettant le temps des récoltes qui n’aura pas lieu. Les souvenirs d'un amour fertile sont désormais asséchés, et il se demande si un jour sa bien-aimée reviendra, espérant qu'elle n'a pas oublié les promesses de bonheur partagées. Le contexte semble se situer dans un cadre rural, où les métaphores de la terre et des saisons reflètent les états d'âme du narrateur. L’amour et la nature sont intimement liés, et le départ de l'autre met fin à une période d'épanouissement, laissant place à une morosité nécessairement personnelle mais aussi universelle.