La maison blanche

Georges Chelon

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Les vieux s'asseyent sur le banc Pour regarder les estivants Déambuler, sous les, platanes C'est la promenade du soir Chacun y va de son bonsoir On bavarde, on flâne Après la chaleur d'aujourd'hui On s'accorde un peu de répit Il fait bon Elle, elle passe l'été Comme chaque année Dans la maison blanche Lui, l'enfant du pays Rêve d'elle le jour et la nuit Il l'aime en silence Les petits vieux sont sur leur banc C'est l'heure pour les estivants De faire, une pétanque Sous un rectangle de lumière Ils frappent les boules de fer Ou bien les manquent On peut boire sans trop de peine Directement à la fontaine Et c'est bon Elle, elle a un copain Qui lui prend la main Quand elle se promène Lui, il la suit de loin Il sait que ce n'est pas bien Mais, il la suit quand même Les petits vieux quittent leur banc Saluent les derniers estivants C'est la fin, des vacances On jure de se retrouver On échange des bouts de papier Perdus d'avance Dix heures sonnent au clocher Il est temps, d'aller se coucher Pour de bon Lui, il va se maudire De n'avoir pas osé lui dire Qu'il l'aime en silence Elle, pour une longue année Referme les volets De la maison blanche

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La chanson évoque une atmosphère estivale paisible, où des personnes âgées se rassemblent sur un banc pour observer les vacanciers qui flânent tranquillement sous les platanes. On y ressent le contraste entre la douceur de la soirée et les souvenirs d’une journée ensoleillée. Au cœur de cette scène, il y a un jeune homme qui rêve d'une fille, qu'il admire de loin, tandis qu'elle vit des moments d'insouciance avec un autre, un ami qui prend sa main. La narration se déroule dans un cadre idyllique, typiquement estival, où les jeux de pétanque et les échanges simples créent une ambiance chaleureuse, mais l'histoire cache une mélancolie : le jeune homme, regrettant de ne pas avoir eu le courage de confesser son amour, la voit partir, l'année prochaine étant encore trop loin. La maison blanche, symbole d'un été qui s'achève, restera le témoin silencieux de leur non-dit.