Dans la cour de l'école

Georges Chelon

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(Mesures à 2 temps) (ad libitum) Dans la cour de l'école Quand on joue au ballon Les maîtresses s'affolent Le directeur dit « non » Vous allez casser les vitres Vous allez vous blesser Rangez-moi ça très vite Ou je vais me fâcher ! Dans la cour de l'école Les filles sans raisons Nous regardent et rigolent Se moquent des garçons On s'informe, on s'inquiète Est-ce une maladie ? Mais non, c'est l'âge bête C'est papa qui l'a dit Dans la cour de l'école Y a un grand marronnier Derrière lui, on se colle Quand on veut se cacher Sans compter qu'à l'automne Il donne à profusion A ceux qui se cartonnent Un tas de munitions    Dans la cour de l'école Les filles de leur côté S'amusent comme des folles A la corde à sauter Elles jouent à la marelle Et même à la poupée Ça on peut dire qu'elles Nous font bien rigoler Dans la cour de l'école Nous autres, les garçons C'est plutôt les bagnoles Ou donjons et dragons Bien sûr, on joue aux billes On joue au chat perché On invite les filles Pour leur courir après Dans la cour de l'école Elles volent comme des moineaux Dès qu'la pluie dégringole Elles vont sous le préau Il y a comme une mare Dès qu'il pleut un peu trop Et pareil aux canards Nous barbotons dans l'eau Dans la cour de l'école À la morne saison Les maîtresses s'étiolent Et vont de large en long Mais, voilà le soleil Elles s'assoient sur le banc D'un oeil, elles nous surveillent De l'autre, elles font semblant Dans la cour de l'école Je veux bien y passer Le reste de ma vie Si c'est pour m'amuser Dans la cour de l'école La cloche a sonné Et voilà, c'est fini C'est fini la récré Dans la cour de l'école Quand on joue au ballon Les maîtresses s'affolent Le directeur dit « non » Vous allez casser les vitres Vous allez vous blesser Rangez-moi ça très vite Ou je vais me fâcher ! Dans la cour de l'école Les filles sans raisons Nous regardent et rigolent Se moquent des garçons On s'informe, on s'inquiète Est-ce une maladie ? Mais non, c'est l'âge bête C'est papa qui l'a dit Dans la cour de l'école Les filles de leur côté... (Ad libitum)

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La chanson évoque les souvenirs d'enfance dans la cour de l'école, où les enfants s'amusent joyeusement en jouant au ballon, en escaladant le grand marronnier ou en s'adonnant à divers jeux selon leur genre. Les filles s'amusent à des jeux comme la corde à sauter et la marelle, tandis que les garçons préfèrent des activités un peu plus dynamiques comme les voitures ou les jeux de rôle. Le tout est ponctué par l'autorité des responsables de l'école qui tentent de canaliser cette énergie débordante pour éviter les accidents. La chanson capture ainsi l'impertinence et l'insouciance de ces années d'innocence, où l'amusement prime sur tout le reste. Le contexte est celui des années d'école primaire, un moment crucial de la vie des enfants, où les interactions sociales se forment et les premières amitiés se nouent. La cour de récréation devient un véritable microcosme des découvertes et des rivalités innocentes, où chacun apprend à se connaître et à s'affirmer. C'est un espace de liberté avant de revenir à la rigueur des classes.