Adieu Marianne

Georges Chelon

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J'étais, je pense, comme un bohémien Et je lisais les lignes de ta main Tu as tué mon âme de gitan Et je t'en veux, t'en loue en même temps    so long Marianne, le temps vient Où nous allons rire, pleurer Et rire, pleurer, puis en rire à nouveau Nous étions encore jeunes quand on s'est rencontrés Sous les lilas en fleurs d'un parc on s'est cachés Tu t'es pendue à moi comme à un crucifix Comme nous nous agenouillions dans la nuit so long Marianne, le temps vient Où nous allons rire, pleurer Et rire, pleurer, puis en rire à nouveau Comme à une fragile toile d'araignée Je me raccroche à ton souvenir pour ne pas tomber C'est alors que j'allais prendre ta main et m'en sortir Que tu as choisi le moment de partir so long Marianne, le temps vient Où nous allons rire, pleurer Et rire, pleurer, puis en rire à nouveau Instrumental : so long Marianne, le temps vient Où nous allons rire, pleurer Et rire, pleurer, puis en rire à nouveau Amour accommodant, amour caméléon Tu as encore, je vois, changé de nom Et tu parles de nous à tous ces étrangers Comme si nous n'avions plus de secrets so long Marianne, le temps vient Où nous allons rire, pleurer Et rire, pleurer, puis en rire à nouveau

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La chanson évoque un amour intense et complexe, mêlant nostalgie et douleur. Le narrateur se remémore une relation passionnée où il se sentait comme un bohémien, cherchant des signes dans les mains de sa partenaire. Malgré la souffrance de sa perte, il ressent encore de l'affection pour elle et se rappelle des moments heureux passés ensemble, cachés sous les lilas en fleurs. La dualité des sentiments est présente, entre le rire et les larmes, tandis qu'il lutte pour garder son souvenir vivant, s'accrochant à lui comme on se raccroche à une toile fragile. Le contexte de la chanson semble capturer l'essence des amours éphémères, où la beauté et la tristesse se côtoient inévitablement, reflétant la façon dont les relations humaines peuvent osciller entre joie et mélancolie.