Si le Bon Dieu l'avait voulu

Georges Brassens

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Si le Bon Dieu l'avait voulu Lanturlurette, lanturlu, J'aurais connu la Cléopatre, Et je ne t'aurais pas connue. J'aurais connu la Cléopatre, Et je ne t'aurais pas connue. Sans ton amour que j'idolâtre, Las ! Que fussé-je devenu ? Si le Bon Dieu l'avait voulu, J'aurais connu la Messaline, Agnès, Odette et Mélusine, Et je ne t'aurais pas connue. J'aurais connu la Pompadour, Noémie, Sarah, Rebecca, La Fille du Royal Tambour, Et la Mogador et Clara. Mais le Bon Dieu n'a pas voulu Que je connaisse leurs amours, Je t'ai connue, tu m'as connu, Gloire à Dieu au plus haut des nues ! Las ! Que fussé-je devenu Sans toi lanuit, sans toi le jour ? Je t'ai connue, tu m'as connu, Gloire à Dieu au plus haut des nues !  

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La chanson évoque les regrets et les réflexions d'un homme sur les rencontres qu'il aurait pu faire si Dieu l'avait voulu. Il imagine un monde où il aurait connu des figures historiques et des amantes célèbres, mais finalement, il réalise que c'est grâce à l'amour de celle qui partage sa vie qu'il trouve un sens et une richesse dans son existence. Sa gratitude envers Dieu se mêle à une profonde affection pour sa compagne, soulignant que son amour est bien plus précieux que toutes les autres personnes qu'il aurait pu croiser. Le contexte se situe dans cet esprit typiquement brassensien, où l'amour, la mélancolie et la nostalgie se rencontrent, tout en célébrant la beauté des rencontres humaines, parfois inattendues et toujours essentielles. On ressent ici une douce ironie, puisque même si l'on pourrait désirer connaître d'autres femmes célèbres, l'amour véritable se trouve dans la simplicité de la vie partagée.