Montélimar

Georges Brassens

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Avec leurs gniards Mignons mignards Leur beau matou Leur gros toutou Les pharisiens Les béotiens Les aoûtiens Dans leur auto Roulent presto Tombeau ouvert Descendant vers La grande mare En passant par Montélimar.     [Refrain :] Dites d'urgence   A ces engeances De malheur Et à leurs Gniards    Que chiens chats N'aiment   Pas l'nougat Même Même celui D'Montélimar. Hélas bientôt Le mal d'auto Va déranger Les passagers Le beau matou Le gros toutou Pas fiers du tout Ca fait frémir S'en vont vomir Et même pis Sur les tapis Et les coussins A beaux dessins C'est très malsain. [Refrain] C'est très fâcheux C'est plus du jeu Et caetera Et alors à Montélimar On en a marre Du cauchemar Boutant presto Hors de l'auto Le beau matou Le gros toutou Ces handicaps Sur Digne, Gap, On met le cap. [Refrain] Alors tous ces Petits poucets Ces beaux matous Ces gros toutous En ribambelle On sans appel Droit au scalpel Les aoûtiens Les béotiens Qui font ça n'ont Pas d'âme, non, Que leur auto Bute presto Contre un poteau. [Refrain]

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empty heart empty heart G7, Dm, C, A7, E7
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empty heart empty heart Bm, Em, Em6, F#7, G7, B7, Db7, A7, D
La chanson évoque avec humour et esprit la désagréable expérience des trajets en voiture, notamment pour les animaux de compagnie qui ne sont pas fans des longs voyages. Les propriétaires, décrits comme des gens malheureux, voyagent en direction de Montélimar, mais leurs chiens et chats se retrouvent vite mal à l'aise, vomissant à l'arrière de la voiture. Brassens utilise des mécaniques de rimes et un ton satirique pour dénoncer l'inconscience de certains touristes, qui semblent plus préoccupés par leur confort que par celui de leurs compagnons à quatre pattes. Cette fresque légère met en lumière les travers de l’été et les inconvénients des vacances sur la route, tout en faisant référence à la célèbre douceur du nougat de Montélimar, que même les animaux n'apprécient pas.