Marquise

Georges Brassens

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Intro : Marquise, si mon visage a quelques traits un peu vieux, Souvenez-vous qu'à mon âge vous ne vaudrez guère mieux. Marquise, si mon visage a quelques traits un peu vieux, Souvenez-vous qu'à mon âge vous ne vaudrez guère mieux. Le temps aux plus belles choses se plaît à faire un affront : Et saura faner vos roses comme il a ridé mon front. Le temps aux plus belles choses se plaît à faire un affront : Et saura faner vos roses comme il a ridé mon front.) Le même cours des planètes règle nos jours et nos nuits : On m'a vu ce que vous estes ; vous serez ce que je suis. Le même cours des planètes règle nos jours et nos nuits : On m'a vu ce que vous estes ; vous serez ce que je suis. Peut-être que je serai vieille, répond Marquise, cependant J'ai vingt-six ans, mon vieux Corneille, Et je t'emmerde en attendant. J'ai vingt-six ans, mon vieux Corneille, Et je t'emmerde en attendant.

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Cette chanson évoque le passage inexorable du temps et les changements que celui-ci impose à notre apparence et à notre vie. Le narrateur s'adresse à une belle jeune femme, lui rappelant qu'avec l’âge, la beauté s’efface et que tout le monde finit par vieillir. Il souligne que, bien que les belles choses soient touchées par le temps, il existe une certaine fatalité, car chacun traverse ce cycle inévitable. En réponse, la jeune femme, pleine de vie et de certitudes liées à sa jeunesse, rejette ces pensées pessimistes, affirmant avec humour qu'elle ne se préoccupe pas de l'avenir pour l'instant. Cette chanson se situe dans une ambiance de mélancolie et de réflexion sur le temps qui passe, tout en capturant une interaction entre deux générations, où le sage fait face à l'insouciance juvénile. Brassens, avec sa verve poétique, nous pousse à contempler la beauté éphémère et la manière dont nous envisageons notre propre vieillissement.