Le vin

Georges Brassens

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Intro : Avant de chanter ma vie, de fair'des harangues, Dans ma gueul'de bois J'ai tourné sept fois ma langue J'suis issu de gens qui'étaient pas gen_re sobre On conte que j'eus la tétée au jus d'octobre Mes parents ont dû m'trouver au pied d'u_ne souche, Et non dans un chou, comm'ces gens plus ou moins louches En guise de sang, (O noblesse sans pareille ! ) Il coule en mon coeur la chaude liqueur d'la treille Quand on est un sage, et qu'on a du sa_voir boire, On se garde à vue, en cas de soif, u_ne poire U_ne poire  ou deux, mais en forme de bonbonne, Au ventre replet rempli du bon lait d'l'automne Jadis aux enfers, certes, il a souffert, Tantale, Quand l'eau refusa d'arroser ses a_mygdales Etre assoiffé d'eau, c'est triste mais faut bien dire Que, l'être de vin, c'est encore vingt fois pire Hélas il ne pleut jamais du gros bleu qui tache... Qu'ell's donnent du vin, j'irai traire enfin les vaches... Que vienne le temps du vin coulant dans la Seine ! Les gens, par milliers, courront y noyer leur peine...

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Dans cette chanson, l'auteur évoque avec humour et nostalgie sa relation avec le vin, symbole de convivialité et de joie de vivre. Il parle de ses origines et de son enfance, suggérant qu'il a été élevé dans un environnement où l'alcool était une présence familière. En jouant sur l'idée de soif et de souffrance, il compare le désir de vin à un désespoir bien plus intense que celui de ne pas avoir d'eau, soulignant l'importance du vin dans sa vie et dans les moments de peine. À travers des images évocatrices, il invite à célébrer le vin comme une source de réconfort et de partage, même au milieu des difficultés.