Le passéiste

Georges Brassens

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Tant pis si j'ai l'air infantile, Mais, par ma foi ! Ma phrase d'élection c'est : « Il, Etait une fois » Et dans les salons où l'on cause, Tant pis si on, Fait le procès de ma morose, Délectation. Sitôt que je perds contenance, Au temps qui court, Lors, j'appelle les souvenances, A mon secours. Ne vous étonnez pas, ma chère,      Si vous trouvez, Les vers de jadis et naguère, A mon chevet. Quitte à froisser la marguerite, Faut que je dise, Que tu es ma fleur favorite, Myosotis. Si les neiges d'antan sont belles, C'est qu'les troupeaux, De bovins posent plus sur elles, Leurs gros sabots. Au royaume des vieilles lunes, Que Copernic, M'excuse, pas d'ombre importune, Pas de spoutnik ! Le feu des étoiles éteintes, M'éclaire encore, Et j'entends l'Angélus qui tinte, Aux clochers morts. Que les ans rongent mes grimoires, Ça ne fait rien, Mais qu'ils épargnent ma mémoire, Mon plus cher bien ! Que Dieu me frappe d'aphasie, D'influenza, ! Mais qu'il m'évite l'amnésie, Tout, mais pas ça ! Tant pis si j'ai l'air infantile, Mais, par ma foi ! Ma phrase d'élection c'est : « Il, Etait une fois. » Tant pis si j'ai l'air infantile, Mais, par ma foi ! Ma phrase d'élection c'est : « Il, Etait une fois. »

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La chanson évoque une nostalgie profonde pour le passé, où l'auteur se laisse emporter par des souvenirs d'une époque révolue. Il exprime son attachement à des images et des moments d'autrefois, déclarant que, même si certains le trouvent trop rêveur, il préfère se réfugier dans ses souvenirs plutôt que de se préoccuper des réalités du présent. Les souvenirs deviennent son soutien face aux aléas du temps qui passe. Dans cette œuvre, il met en avant la beauté des choses anciennes, même si le monde autour de lui évolue. Il évoque également un désir fervent de préserver sa mémoire, redoutant l'amnésie plus que toute autre chose. À travers ses paroles, on ressent un mélange de mélancolie et de tendresse, une volonté de rester en contact avec un passé qui lui est cher.