Le chapeau de Mireille

Georges Brassens

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Le chapeau de Mireille, Quand en plein vol je l'ai rattrapé, Entre Sète et Marseille, Quel est l'bon vent qui l'avait chipé ? Le chapeau de Mireille, Quand en plein vol je l'ai rattrapé, Entre Sète et Marseille, Quel joli vent l'avait chipé ? C'est pas le zéphyr, N'aurait pu suffir', C'est pas lui non plus L'aquilon joufflu, C'est pas pour autant L'autan. Non, mais c'est le plus fol Et le plus magistral De la bande à Eole, En un mot : le mistral. Il me la fit connaître, Aussi, dorénavant, Je ne mouds plus mon blé Qu'à des moulins à vent. Quand la jupe à Mireille Haut se troussa, haut se retroussa, Découvrant des merveilles : Quel est l'bon vent qui s'est permis ça ? Quand la jupe à Mireille Haut se troussa, haut se retroussa, Découvrant des merveilles : Quel joli vent s'est permis ça ? C'est pas le zéphyr, N'aurait pu suffir', C'est pas lui non plus, L'aquilon joufflu, C'est pas pour autant L'autan. Non, mais c'est le plus fol Et le plus magistral De la bande à Eole, En un mot : le mistral. Il me montra sa jambe, Aussi reconnaissant, Je lui laisse emporter Mes tuiles en passant. Quand j'embrassai Mireille, Qu'elle se cabra, qu'elle me rembarra, Me tira les oreilles, Quel est l'bon vent qui retint son bras ? Quand j'embrassai Mireille, Qu'elle se cabra, qu'elle me rembarra, Me tira les oreilles, Quel joli vent retint son bras ? C'est pas le zéphyr, N'aurait pu suffir', C'est pas lui non plus L'aquilon joufflu, C'est pas pour autant L'autan. Non, mais c'est le plus fol Et le plus magistral De la bande à Eole, En un mot : le mistral. Il m'épargna la gifle, Aussi, dessus mon toit Y'avait un'seul'girouette Y'en a maintenant trois. Et quand avec Mireille Dans le fossé on s'est enlacés, A l'ombre d'une treille, Quel est l'bon vent qui nous a poussés ? Et quand avec Mireille Dans le fossé on s'est enlacés, A l'ombre dune treille, quel joli vent nous a poussés ? C'est pas le zéphyr, N'aurait pu suffir', C'est pas lui non plus L'aquilon joufflu, C'est pas pour autant l'Autant Non, mais c'est le plus fol Et le plus magistral de la bande à Eole, En un mot : le mistral. Il me coucha sur elle, En échange aussitôt Je mis un'voil'de plus A mon petit bateau. Quand j'ai perdu Mireille, Que j'épanchai le cœur affligé Des larmes sans pareilles, Quel est l'bon vent qui les a séchées ? Quand j'ai perdu Mireille, Que j'épanchai le cœur affligé Des larmes sans pareilles, Quel joli vent les a séchées ? C'est pas le zéphyr, N'aurait pu suffir', C'est pas lui non plus L'aquilon joufflu, C'est pas pour autant L'autan, Non, mais c'est le plus fol Et le plus magistral De la bande à Eole, En un mot : le mistral. Il balaya ma peine Aussi, sans lésiner Je lui donne toujours Mes boeufs à décorner.

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La chanson raconte l'histoire d'un chapeau d'une jeune femme, Mireille, que le vent emporte alors qu'il souffle entre Sète et Marseille. Le narrateur parvient à le récupérer, émerveillé par la puissance du mistral, ce vent si emblématique de la région. Ce dernier semble jouer un rôle clé dans les rencontres et les moments de flirt entre les deux protagonistes, apportant une touche de légèreté et de tohu-bohu dans leurs interactions. À travers des vers amusants et plein de charme, le narrateur évoque comment ce vent capricieux a également influencé sa vie, apportant des situations inattendues et des révélations. Il finit par souligner que même dans la tristesse de la séparation, le mistral reste présent, capable d'apaiser et de balayer les chagrins. C’est un hymne à la nature, à l'amour et aux rencontres, porté par un souffle de poésie.