Fernande

Georges Brassens

Transposer:

Une manie de vieux garçon; Moi, j'ai pris l'habitude D'agrémenter ma solitude Aux accents de cette chanson (vers la tonalité de ) Quand je pense à Fernande Je bande,  je bande Quand j'pense à Félicie Je bande aussi Quand j'pense à Leonore Mon dieu, je bande encore Mais quand j'pense à Lulu Là, je ne bande plus La bandaison papa Ça n'se comman-de  pas.                             C'est une mâle ritournelle Cette antienne virile Qui retentit dans la guérite De la vaillante sentinelle. Refrain Afin de tromper son cafard De voir la vie moins terne Tout en veillant sur sa lanterne Chante ainsi le gardien de phare Refrain Après la prière du soir Comme il est un peu triste Chante ainsi le séminariste A genoux sur son reposoir. Refrain A l'Etoile où j'étais venu Pour ranimer la flamme J'entendis, ému jusqu'au larmes La voix du soldat inconnu. Refrain Et je vais mettre un point final A ce chant salutaire En suggérant au solitaire D'en faire un hymne national. Refrain

Du même artiste :

empty heart empty heart D, E7, G, F#, F#7, Bm, A7, C7, F, G7, Bb, A, Dm
empty heart empty heart A, E7, A7, D, F#, Bm, F7, Bb, B7, D7
empty heart empty heart C#m, B, A, G#, E
empty heart empty heart Dm, Bb, A7, C7, F, Am, Gm, E7, Bb7, D7, G7, Gm7
empty heart empty heart C, C7, F, Fm, E, E7, Am, D7, G7
empty heart empty heart D, Bm, Em, A7, D7, G, F#7
empty heart empty heart A, E7, D7, G, C7, F, E, D, Am, C
empty heart empty heart Am, E7, Am7/G, D, F, G7, C, A7, Dm, Am7
empty heart empty heart Am, G, F, E, G7, C, Em, A7, Dm, Dm6, A, F#7, Bm, D, C#, E7
Cette chanson évoque les pensées d'un homme qui, dans sa solitude, se remémore plusieurs femmes. Chacune d'elles suscite en lui un mélange de désir et d'indifférence. Les souvenirs de Fernande, Félicie et Leonore ravivent des émotions intenses, tandis que Lulu, en revanche, ne lui inspire rien. C'est une sorte de célébration des souvenirs amoureux, mais aussi une réflexion sur la nature éphémère de ces sentiments. Le contexte est celui d'un homme qui, face à l'ennui et à la mélancolie, chante pour égayer son quotidien, que ce soit dans la solitude d'un phare ou la prière d'un séminariste. Cette chant fonctionne comme un exutoire, une manière de lutter contre la tristesse qui le ronge. Au fil des couplets, la chanson prend une tournure presque universelle, suggérant qu’il est possible de faire de ces réflexions sur l'amour une sorte d'hymne national, célébrant la vie dans ses nuances et ses contradictions.