Dieu, s'il existe

Georges Brassens

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Au ciel de qui se moque-t-on ? Etait-ce utile qu'un ora-age Vint au pays de Jeanneton Mettre à mal son beau pâtura-a-ge ? Pour ses brebis, pou-ou-our ses moutons Plus une plante fourragè-è-è-re Rien d'épargné que-e-e le chardon ! Dieu, s'il existe, il exagè-è-re Il exagè-è-re.   Et là-dessus, méchant, glouton Et pas pour un sou bucolique Vers le troupeau de Jeanneton Le loup, sortant du bois, rapplique. Sans laisser même un rogaton Tout il croque, tout il digère. Au ciel de qui se moque-t-on ? Dieu, s'il existe, il exagère Il exagère. Et là-dessus le Corydon Le promis de la pastourelle Laquelle allait au grand pardon Rêver d'amours intemporelles Au ciel de qui se moque-t-on ? Suivit la cuisse plus légère Et plus belle d'une goton. Dieu, s'il existe, il exagère Il exagère. Adieu, les prairies, les moutons Et les beaux jours de la bergère. Au ciel de qui se moque-t-on ? Ferait-on de folles enchères ? Quand il grêle sur le persil C'est bête et méchante, je suggère Qu'on en parle au prochain concile. Dieu, s'il existe, il exagère Il exagère.

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Dans cette chanson, l’auteur exprime son désarroi face aux injustices de la vie et à la souffrance que subissent les êtres innocents, comme les moutons de Jeanneton. Il remet en question l’existence d’un Dieu bienveillant, en soulignant que, si un être suprême existe, il semble laisser faire des choses cruelles et absurdes. Il évoque des images de la nature et de la vie pastorale, mais tout cela est assombri par les événements tragiques et les malheurs qui s’abattent sur les personnages. Le contexte de cette œuvre, écrite dans une période de questionnement religieux et d’instabilité, reflète une critique des dogmes et des croyances traditionnelles. À travers ses vers, l’artiste soulève des interrogations sur la présence divine et la situation des humains face aux calamités, tout en gardant une touche de légèreté dans le ton.