Les toits de Paris

Gauvain Sers

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| | | | J'suis parti à paname, ma guitare sur le dos J'en ai squatté des rames de métro En arpentant ses rues, ses boul'vards haussmanniens Tu l'crois pas, j'suis devenu parisien Mais très vite, j'ai compris, que l'plus beau des tableaux C'est la nuance de gris tout là-haut Alors chaque jour j'm'asseois au bord du paradis Et j'contemple les toits de Paris Dans ma p'tite chambre de bonne bien calée au 6ème C'est sûr, j'emmerde personne, pas d'problème Y'a rien qu'des étudiants, des vieillards marginaux Même que parfois j'me sens chez Doisneau Le moment que j'préfère, c'est quand il fait tout noir La Tour Eiffel m'éclaire de son phare C'est ma lampe-torche à moi, elle balaye toute la nuit Pour m'indiquer les toits de Paris Pour m'indiquer les toits de Paris   Faut dire qu'le monde en bas il est pas très marrant Mais ils courent après quoi tous ces gens Moi, quand j'en ai ma claque, quand j'en peux plus des cons Ou quand j'suis insomniaque, c'est selon Je me sers un p'tit verre, je surplombe la mêlée C'est un musée ouvert toute l'année Et j'm'en donne à coeur joie, la vue n'a pas de prix Quand j'me perds sur les toits de Paris | | | | Y'a des chats qui s'faufilent, qui vivent leurs vies pépère Des ch'minées en argile, des gouttières Y'a des pigeons partout, entre ceux qui s'envolent Et puis ceux qu'les voyous cambriolent Y'a une usine perdue qui fabrique des nuages Et du linge étendu aux étages Le Sacré-Coeur, là-bas, parait tout p'tit d'ici C'est le gardien des toits de Paris C'est le gardien des toits de Paris   Et c'est dans ce décor, ces ardoises qui fourmillent Que j'imagine ton corps qui roupille A vol d'oiseau, j'avoue, qu'on est presque voisin C'est quand même un peu fou l'être humain Si ça s'trouve tu dors pas, qu'est c'tu fais à c't'heure-ci Si ça s'trouve t'es comme ça, toi aussi La clope entre les doigts, tu repenses à mardi A nous deux sous un toit dans Paris A nous deux sous un toit dans Paris

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La chanson évoque la quête d'une vie parisienne authentique, où le narrateur, armé de sa guitare, explore les rues de la capitale tout en se sentant de plus en plus chez lui. Il dépeint la beauté des toits de Paris, une image marquante, qui contraste avec l'agitation du monde en bas. Au fil des jours, il trouve refuge et réconfort dans sa petite chambre, où il profite de la vue sur la ville, la Tour Eiffel étant son phare dans la nuit. Dans ce décor vibrant, il observe une vie qui s'écoule paisiblement, peuplée de chats, de pigeons et de vieilles cheminées. Ce tableau vivant est aussi une réflexion sur l'être humain, sur ses préoccupations et ses rêves, tandis qu'il imagine l'autre, peut-être perdu dans des pensées similaires, tout cela sous un même ciel parisien. C'est une ode à la simplicité et à la beauté cachée de la vie quotidienne dans cette grande ville, où chaque coin de rue a son histoire à narrer.