Si par hasard

Gaëtan Roussel

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| | | | | (x2) Et nos chemins qui se séparent Il va où, le tien ? Le mien ? J'ai l'impression qu'il va nulle part Et nos chemins Et nos chemins qui se séparent Un petit goût, ils avaient, de paradis Un petit, maint'nant, goût de trop tard Et nos mains qui se séparent Elles font quoi, les tiennes ? Les miennes ? J'ai l'impression qu'elles se bagarrent Et nos mains Nos mains qui se séparent Un petit goût, ils avaient, de paradis Un petit, maint'nant, goût de trop tard Et nos yeux qui se séparent Les tiens qui se ferment Les miens J'ai l'impression qu'ils se réparent Et nos yeux Nos yeux qui se séparent Un petit goût, ils avaient, de paradis Un petit, maint'nant, goût de trop tard Couvre-toi bien si par hasard Tu décidais Au paradis D'aller te promener le soir Couvre-toi bien Couvre-toi bien si par hasard | | | | | (x2) Il a quel goût, toi, tu sais, le paradis ? Un petit, maint'nant, goût de va savoir Moi, ce soir, je vais veiller tard Et prendre soin C'est promis De marcher seul et au hasard Ce soir Ce soir, je vais veiller tard Un petit goût, ça aura de toi, mon ami Un petit, maint'nant, goût d'à plus tard Un petit goût, ça aura de toi, mon ami Un petit, maint'nant, goût d'à plus tard | | | | | | (x4) |    |   |    |   | |    |

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La chanson évoque la nostalgie d'une relation qui se délite avec le temps. Elle met en lumière la séparation progressive des chemins, des mains et des yeux, symbolisant la distance qui s’installe entre deux personnes autrefois proches. Il y a une mélancolie palpable, comme si chaque élément de leur connexion perdait son goût originel, autrefois doux, et laisse maintenant place à une certaine tristesse. Dans un cadre plus large, la chanson semble réfléchir sur ce que signifie le paradis dans une relation, un lieu idéal qui devient inaccessible. Elle évoque également le besoin de prendre soin de soi et de se préparer à affronter l'inconnu, comme une sorte d’adieu à ce bonheur passé. C'est un appel à se souvenir tout en se préparant à avancer seul.