Je me suis fait du mal

Frères Misère

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Je me suis fait du mal Bien plus que tu n'aurais pu m'en faire Je me suis mis des chaînes Que n'aurait pas forgé ta haine   Je me suis ouvert les veines Sur le fil de ton silence J'en ai mis partout... J'étais bien plus fou que ce que tu croyais Mais bien moins de combien tu en avais peur Pour un regard je me suis crevé un oeil Arraché les dents pour un sourire J'ai écartelé ma voix pour un mot de toi Pour un mot de toi J'ai laissé pousser ce houx dans mon coeur Où se sont empalées tant de jolies fleurs J'ai creusé ce gouffre dans ma poitrine Où sont tombées tant de victimes J'ai massacré mes amis Ouvert la porte à mes ennemis Et j'ai fait du bien à des vilains Qui m'ont tous chié dans la main J'ai pénétré la bataille Avec juste ma bite et mon couteau Mais je n'ai rien gagné À ne pas vouloir tout perdre, ooh... Et je marche dans cette nuit Et je porte trop bien mon nom Comme un chien migrateur J'ai usé mes semelles Et les cordes de ma guitare Je me suis fait du mal Bien plus que tu n'aurais pu m'en faire Je me suis mis des chaînes Que n'auraient pas forgé ta haine Je me suis fait du mal Je me suis mis des chaînes...

Du même artiste :

empty heart empty heart Bm, G, F#7
La chanson aborde la souffrance auto-infligée et les conséquences des choix destructeurs. L’artiste évoque comment il s'est fait du mal lui-même, allant jusqu'à s'imposer des souffrances bien plus grandes que celles que quelqu'un d'autre aurait pu lui infliger. Il parle de sacrifices extrêmes, prêt à se blesser pour un regard ou un mot de l'autre, mettant en lumière une relation déséquilibrée. La douleur et la lutte intérieure sont omniprésentes, soulignant un combat personnel contre ses propres démons. Dans un contexte où l'artiste se sent trahi et incompris, il utilise des métaphores puissantes pour décrire la désillusion et le désespoir, révélant ainsi une vulnérabilité poignante. Sa quête d'acceptation et de reconnaissance est palpable, et les images de chaînes et de blessures physiques traduisent la profondeur de sa souffrance intérieure.