J'me laisse tomber

Frédéric Chateau

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Intro :/ / Prouver tout le temps notre force imbécile Croire que l'argent nous rend moins fragile. Rentrer dans le rang des gens bien comme il faut Une vie bien tranquille, jamais un mot plus haut. Mais voilà, j'peux pas me hisser tout en haut du bateau J'ai tellement peur du vide, peur de vivre. Baiser le système ou se jeter à l'eau Suis-je un prisonnier ou suis-je un numéro Un jour, on vous aime pour ce que vous êtes sur la photo Un jour, on vous marche dessus dans le métro Mais voilà, j'veux pas être quelqu'un d'autre que moi. Ça n'en vaut pas la peine, non, pas la peine. J'me laisse tomber...j'me laisse tomber, J'me laisse tomber, on ne pourra jamais m'apprivoiser J'me laisse tomber...j'me laisse tomber, J'me laisse tomber, on ne pourra jamais m'apprivoiser J'me laisse tomber.               Faut-il croire tous ceux qui nous font des promesses Malgré notre rage, on nous promène en laisse, Des gens bien placés disent que le monde va changer Qu'il suffirait d'y croire, mais Dieu sonne occupé. J'accélère à fond, même si je casse le moteur Je vis à 100 à l'heure, j'ai plus peur. J'me laisse tomber...j'me laisse tomber, J'me laisse tomber, on ne pourra jamais m'apprivoiser J'me laisse tomber...j'me laisse tomber, Et je me fous de ce qu'on dira On ne dresse pas les chiens qui ont la rage On ne fait pas décoller les avions pendant l'orage... J'me laisse tomber...               J'me laisse tomber...                J'me laisse tomber...j'me laisse tomber, J'me laisse tomber, on ne pourra jamais m'apprivoiser J'me laisse tomber. Ooh, ooh, ooh,  Ooh, ooh, ooh, ooh Ooh, ooh, ooh, ooh    Ooh, ooh, ooh, ooh J'me laisse tomber (Ooh, ooh, ooh, ooh), j'me laisse tomber (Ooh, ooh, ooh, ooh) J'me laisse tomber (Ooh, ooh, ooh, ooh), on ne pourra jamais m'apprivoiser J'me laisse tomber... Ooh, ooh, ooh, j'me laisse tomber.   

La chanson évoque un sentiment de désillusion face aux attentes sociétales et à la pression de réussir. Elle met en lumière la lutte entre le désir d’authenticité et les contraintes imposées par le monde extérieur. On y ressent une révolte contre ceux qui prétendent nous maîtriser, ainsi qu’une volonté de lâcher prise et d’accepter sa propre vulnérabilité. L’artiste se trouve à un carrefour, hésitant entre se conformer aux normes et choisir de s’affranchir, même si cela implique de se laisser aller dans l’inconnu. Cette réflexion intervient dans un contexte où beaucoup ressentent une immense pression pour satisfaire des idéaux souvent irréalistes, où la quête de succès semble souvent vaine. À travers ces mots, il s’agit aussi de questionner la validité des promesses autour de nous, en cherchant une réponse peut-être vers quelque chose de plus profond ou spirituel.