Ma Normandie

Frédéric Bérat

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Quand tout renaît à l'espérance, et que l'hiver fuit loin de nous Sous le beau ciel de notre France quand le soleil revient plus doux, Quand la nature est reverdie, quand l'hirondelle est de retour, J'aime à revoir ma Normandie, c'est le pays qui m'a donné le jour J'ai vu les lacs de l'Helvétie et ses chalets et ses glaciers ; J'ai vu le ciel de l'Italie et Venise et ses gondoliers ; En saluant chaque patrie, je me disais : « aucun séjour N'est plus beau que ma Normandie, c'est le pays qui m'a donné le jour » Il est un âge dans la vie où chaque rêve doit finir, Un âge où l'âme recueillie a besoin de se souvenir ; Lorsque ma muse refroidie aura fini ses chants d'amour, J'irai revoir ma Normandie, c'est le pays qui m'a donné le jour

La chanson évoque un profond attachement à la Normandie, qui est présentée comme la terre natale de l'auteur. Elle célèbre le retour du printemps, symbole de renouveau et d'espoir, et la beauté de la nature qui s'épanouit. En parcourant d'autres régions, le narrateur réalise que, malgré les merveilles qu'il a vues, aucun endroit ne rivalise avec la sérénité et le charme de sa Normandie. La mélodie évoque également un moment de réflexion où, en vieillissant, il aspire à retourner à ses racines, un lieu chargé de souvenirs et d'affection. C'est un hommage touchant à la simplicité et à la beauté de ses origines.