Le nez de Dorothée

François Corbier

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(Tonalité véritable : F#) Intro : Les devins, les sorciers, les somnambules S'agitaient comme des fous sur leurs pendules Quand on leur a d'mandé c'qui allait arriver Tous ces braves gens ravis, comme un seul homme, ont déclaré : « Le nez de Dorothée, Qu'on se le dise Restera cette année, Dans sa valise Au milieu des chaussettes Rouges et jaunes à p'tits pois On s'prendra plus les pieds dedans Quand elle regarde en bas. » | À New-York, la statue de la liberté S'ennuyait sur son socle ; elle voulait danser Pour pas la voir pleurer, on vint la délivrer Dès qu'elle mit pied à terre, la statue se mit à chanter : [Refrain] Le président a dit : « C'est un scandale ! Y'a plus d'ordre partout, c'est la pagaille ! Le franc n'vaut plus un liard ; on ne parle que de bagarres Notre hymne est poussiéreux ; chantons avant qu'il n'soit trop tard ! : [Refrain] Quelque part entre ici et Jupiter Les martiens hésitèrent à venir sur Terre Ils reprennent leurs soucoupes ; déjà ils sont en route Demain, ils chanteront avec nous en mangeant la soupe : [Refrain]

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empty heart empty heart G, Em, D, C
empty heart empty heart C, C7, F, G7
empty heart empty heart Cm, G7, Fm, D7
empty heart empty heart Em, Dm, D, G, Am, B7
Cette chanson aborde de manière humoristique et un brin absurde les folies d'un monde en désordre, où même les symboles forts comme la statue de la Liberté s'ennuient et désirent s'amuser. Elle évoque des devins et sorciers qui prévoient un avenir où le nez d'une certaine Dorothée, symbolique, restera introuvable dans sa valise pleine de chaussettes colorées. En parallèle, des événements improbables se déroulent, comme des martiens qui hésitent à venir sur Terre, ajoutant une touche de surréalisme à l'ensemble. Le tout semble célébrer le chaos ambiant, tout en incitant à chanter et à réagir avant qu'il ne soit trop tard, tout comme un appel à la joie malgré les difficultés.