Magouille Blues

François Béranger

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Intro : Tous les sept ans et même parfois avant on a droit au grand carnaval Au carnaval de la magouille au grand défilé des embrouilles C'est tellement bidonnant que ça en devient consternant                  Le candidat de l'Ordre Moral avec sa gueule à faire châtrer tous les mâles Il nous parle sans rigoler de vieilles vertus desséchées Travail, Famille, Patrie, ça va changer le Père la pudeur va nous réformer mémé Il nous dit dans son programme d'acier que les mâles doivent se retirer Lui, il a quand même dérapé trois ou quatre fois dans sa moitié Il est vrai qu'c'était pour engendrer des bons Français à l'âme bien trempée pépé Magouille blues Magouille blues    Magouille blues  (x2) Les autres grands qui s'opposent viennent tous du même clan Et c'est d'autant plus marrant de les voir se casser les dents En s'envoyant dans le nez toutes leurs turpitudes passées Avant qu'l'un d'eux soit Président avant qu'il en prenne pour sept ans Ces messieurs à image sociale essaient de nous r'monter le moral Ils iraient même, qui l'aurait cru, jusqu'à nous montrer leur cul [Refrain] Ils n'ont jamais autant de coeur que quand il leur faut beaucoup d'électeurs Quand le jour J sera passé finis les serments, finis les baisers Finies les bonnes résolutions on r'deviendra tous des pauv'cons En attendant, ils veulent nous faire croire à des arguments de bazar Français, Françaises, soyez réalistes gaffe aux socialo-communistes C'est là qu'est le plus grand danger pour notre vieux pays traumatisé zé zé [Refrain] Moi, pour vous dire la vérité je suis plutôt pour le danger La seule chose qui m'inquiète c'est le mec qui s'trouve à leur tête Car plusieurs fois par le passé il a sa veste retournée Les seuls qui soient vraiment sympa qui soient un peu comme vous et moi Je n'parle pas du royaliste ni bien entendu du fasciste C'est ceux qu'auront au bout du compte deux ou trois pour cent des voix, pourquoi ? [Refrain] Il est vrai que deux ou trois pour cent ça fait quand même pas mal de gens Pas mal de gens qui s'ront fichés et qui un jour vont s'retrouver Dans un stade militairement gardé où on pourra toujours chanter [Refrain]

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empty heart empty heart G, C, A, B, E7, Am, D
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empty heart empty heart A7/4, A4, G, C, A, A9, E, Am, Am7, D, D4, C9, F, Cmaj7
empty heart empty heart Am, F, G, C, Dm, E7, A7
empty heart empty heart Em, Am, G, C, D, B
Cette chanson dépeint une réalité cynique de la politique, en dénonçant les promesses des candidats qui se succèdent. Les discours sur morales et valeurs traditionnelles apparaissent comme des faux-semblants, alors que ces mêmes hommes politiques sont souvent en désaccord avec leurs propres paroles, se permettant des comportements contraires à leurs prêches. Le récit évoque une farce, où chacun tente de montrer une image plus vertueuse, tout en ayant un passé entaché d’hypocrisies. Dans un cadre politique en transition, elle met en lumière le désenchantement des citoyens face aux promesses non tenues. Les allusions à un carnaval révèlent un monde où la manipulation et les mensonges semblent être normés. Finalement, l'artiste suggère que, peu importe qui prendra les rênes, la réalité demeurera la même : des promesses qui seront vite oubliées après les élections.