La gigue de la Reine

François Béranger

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Intro : (x2) Quand la reine est venue chez nous Ah ! La belle fête ! On les a comptés par milliers Ah ! Les belles manières ! Dans les avenues et dans les rues en gabardine en bleu-marine Bien plus nombreux que les curieux l'oeil aux aguets et soupçonneux Vive les souliers à clous !           Quand la reine est venue chez nous Ah ! La belle fête ! J'm'étais perdu bien par hasard Ah ! Les belles manières ! Sur les Champs Elysées glacés par un matin du mois de Mai Avec mon air décontracté au milieu des milliers de poulets Vive les souliers à clous !           Quand la reine est venue chez nous Ah ! La belle fête ! J'me retrouve entre deux gabardines Ah ! Les belles manières ! J'me suis souvent d'mandé pourquoi on mettait les flics en civil Puisqu'ils sont plus visibles ma foi que s'ils n'avaient qu'une feuille de vigne Vive les souliers à clous !         Quand la reine est venue chez nous Ah ! La belle fête ! Y'avait plus de circulation Ah ! Les belles manières ! J'avais un gros rhume des foins v'là-t-y pas qu'soudain j'éternue Et que ça résonne dans toute la rue dans le silence un grand tintouin Vive les souliers à clous !            Quand la reine est venue chez nous Ah ! La belle fête ! Un de mes voisins en gabardine Ah ! Les belles manières ! Me dit qu'est-ce qui te prend bon dieu tu peux pas être plus respectueux Tu veux que je te prête mon mouchoir pour essuyer ta gueule de poire Vive les souliers à clous !           Quand la reine est venue chez nous Ah ! La belle fête ! Mon autre voisin en gabardine Ah ! Les belles manières ! Me dit la distinction p'tit con on va te l'apprendre pour de bon Contrôle de l'identité pour voir si t'es bien enrhumé Vive les souliers à clous !             Quand la reine est venue chez nous Ah ! La belle fête ! J'ai répondu un peu troublé Ah ! Les belles manières ! Qu'j'étais v'nu en républicain pour voir défiler nos symboles Je n'ai vu qu'un voiture noire à cent à l'heure sur les boulevards Vive les souliers à clous !            Quand la reine est venue chez nous Ah ! La belle fête ! N'allez pas croire mes bons amis Ah ! Les belles manières ! Qu'j'en veuille à Couine Elizabeth avec tous ses soucis d'argent Ni à notre bon président qui aime un peu trop les agents Vive les souliers à clous !            

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Cette chanson évoque une visite royale qui transforme la ville en un véritable spectacle. Le narrateur se retrouve plongé dans une atmosphère festive, entouré de curieux et de forces de l'ordre, ressentant à la fois l'excitation et l'absurde de cette situation. Il décrit son propre inconfort face aux attentes sociales, tout en Essayant de rester détendu. À travers un ton léger et ironique, il fait également référence à la tension entre le respect de l'autorité et la quête de liberté, tout en restant agnostique sur les intentions de la reine et du président. Le contexte semble être celui d’une visite officielle, probablement de la Reine d'Angleterre, qui suscite curiosité et contrôle policier dans la rue. L'auteur aborde ici le choc entre le cérémonial et les réalités d’une citoyenneté ordinaire, tandis que des personnages en gabardine viennent rappeler la présence stricte de l’ordre public.