Vite croisée

Francis Cabrel

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Intro : On avançait, un peu distraits,  un peu ailleurs         Tout énervés,  dans la fumée,  dans la chaleur         C'est quand même grand, c'est quand même vaste une ville      Elle marchait tout près des automobiles On s'est croisé, elle juste à côté Mais à l'extérieur. Je m'y habituais mais, elle disparait, elle accélère         Toute envolée, ma petite fée, mon chat de gouttière          Qu'est c'qu'il me reste à part ce vide immense ?     Les yeux voilés dans les vapeurs d'essence Petite fée, je t'aurais gardé mais ... J'ai rien pu faire       Enfant sauvage ! C'est sûr tu n'existes pas        C'est des enfantillages Des trucages et du cinéma    A peine lancé son message     Oh !  Le sort nous partage déjà Et l'instant d'après, la rue était comme orpheline       Rien n'est resté, pas de reflet dans les vitrines        Je me suis retrouvé comme seul sur terre        Comme débranché de mon paratonnerre Petite fée, je t'aurais gardé mais ... J'ai rien pu faire, j'ai rien pu faire ... Qu'est c'qu'il me reste a part ce vide immense ?     Les yeux voilés dans les vapeurs d'essence Petit fée, vite croisée Ma citadine Rien n'est resté, pas de reflet Dans les vitrines...

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empty heart empty heart Am, F, B, Dm, C, E, B7
empty heart empty heart A, Amaj7, A7, D, Dm
empty heart empty heart A, A2, D, E7, F#m, Bm, F, G
empty heart empty heart G, C, D, D/F#, Em
empty heart empty heart A7, E, D, E7
La chanson évoque la rencontre fugace entre deux personnes dans la frénésie d'une ville. Le narrateur décrit comment il a croisé une femme qui a immédiatement captivé son attention, mais cette rencontre s'est révélée éphémère, s'éloignant aussi rapidement qu'elle est arrivée. L’artiste exprime un sentiment de vide et de solitude face à cette expérience passagère, ressentant que son cœur est désormais orphelin de ce contact. Le contexte peut être interprété comme une réflexion sur la rapidité de la vie moderne, où les échanges humains, même brefs, laissent une empreinte profonde. Cette chanson parle de la beauté et de la mélancolie des connexions et des séparations dans un monde où chacun évolue à vive allure, comme déconnecté de ses émotions.