Les passantes

Francis Cabrel

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Intro : Je veux dédier ce poème, À toutes les femmes qu'on aime, Pendant quelques instants secrets, À celles qu'on connaît à peine, Qu'un destin différent entraîne, Et qu'on ne retrouve jamais. À celles qu'on voit apparaître, Une seconde, à sa fenêtre, Et qui, preste, s'évanouit,    Mais dont la svelte silhouette Est si gracieuse et fluette Qu'on en demeure épanoui.    À la compagne de voyage, Dont les yeux, charmant paysage, Font paraître court le chemin; Qu'on est seul peut-être à comprendre, Et qu'on laisse pourtant descendre Sans avoir effleuré sa main. À celles qui sont déjà prises, Et qui, vivant des heures grises, Près d'un être trop différent,   Vous ont, inutile folie, Laissé voir la mélancolie D'un avenir désespérant. Chères images aperçues, Espérances d'un jour déçues, Vous serez dans l'oubli demain; Pour peu que le bonheur survienne, Il est rare qu'on se souvienne, Des épisodes du chemin. Mais si l'on a manqué sa vie, On songe, avec un peu d'envie À tous ces bonheurs entrevus,   Aux baisers qu'on n'osa pas prendre, Aux cœurs qui doivent vous attendre, Aux yeux qu'on n'a jamais revus.   Alors, aux soirs de lassitude, Tout en peuplant sa solitude Des fantômes du souvenir, On pleure les lèvres absentes De toutes ces belles passantes Que l'on a n'a pas su retenir.     

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Cette chanson évoque la beauté éphémère des rencontres féminines, qu'elles soient brèves ou plus marquantes. Elle parle des femmes qui passent dans nos vies, souvent sans que nous puissions vraiment les connaître, mais dont la présence laisse une empreinte. L'artiste exprime une forme de mélancolie face à ces instants fugaces, évoquant des souvenirs d'yeux qui brillent, de silences non partagés et de rêves inachevés. Dans ce texte, il est question de la façon dont ces rencontres, bien que parfois passagères, peuvent susciter des émotions profondes et une nostalgie poignante. Le narrateur se remémore ces moments de complicité non vécue et ces occasions manquées, comme une réflexion sur le destin et les choix de vie. Ces figures féminines deviennent des symboles de ce que l'on a pu laisser filer, nourrissant ainsi un sentiment de regret et de désir.