Les pantins de naphtaline

Francis Cabrel

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Mesures à 4 temps : 2 temps || 2 temps 2 temps || 1 temps | 1 temps ||| ||| La petite fille de mes dimanches Mettait toujours sa jupe plissée Elle marchait raide comme une planche Pour pas salir  le vernis des souliers Si ses boucles brillaient au soleil Elle sentait les bigoudis  de la veille Elle portait sa couronne d'épines Pauvres  pantins de naphtaline ! ||| On me mettait des socquettes blanches On me faisait  la raie sur le côté Dans mon beau pantalon du dimanche J'allais faire semblant de prier J'arrivais le premier à l'église Pour ne pas que les autres médisent On mettait les enfants en vitrine Pauvres  pantins de naphtaline           J'aurais toujours au fond de moi Cette image jaunie,  cette odeur d'autrefois         J'aurais toujours au fond de moi ...      Ah !                    Mais aujourd'hui, j'ai quitté mon village Dans mon quartier, pas de clocher Et les gamins du quinzième étage Emmènent leur copine au ciné Mais, chaque fin de semaine, Il y a des images qui reviennent Et chaque fois qu'un samedi se termine Je revois les pantins de naphtaline J'aurais toujours au fond de moi Cette image jaunie, cette odeur d'autrefois J'aurais toujours au fond de moi ... Ah ! La petite fille de mes dimanches Qui mettait  toujours sa jupe plissée Et qui marchait  raide comme une planche Pour pas salir  le vernis des souliers La petite fille de mes dimanches Qui mettait  toujours sa jupe plissée Et qui marchait  raide comme une planche Pour pas salir  le vernis des souliers |||

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La chanson évoque les souvenirs d'enfance d'un homme qui se remémore une petite fille de ses dimanches, toujours impeccablement habillée, marchant avec soin pour ne pas abîmer ses chaussures. Il parle de la pression de la société et des conventions qui pédant la vie des enfants, les mettant presque en scène comme des figurines placées sous verre. En grandissant, il se rend compte qu'il a quitté ce village où les traditions étaient si présentes, mais il conserve au fond de lui ces images nostalgiques, empreintes de simplicité et de mélancolie. Le contraste entre le passé et le présent se dessine, illustrant comment les souvenirs d’enfance restent gravés, même au milieu des changements de la vie.