Les fontaines du jazz

Francis Cabrel

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Intro : | |  |  | |          |       |       | | (%) | Toutes les filles du quartier     Apprenaient à compter Sur les touches d'un piano d'occase              Celles qui comptaient gagner Trois sous de liberté C'était déjà râpé à la base              Dans les bars de la pègre Les belles chanteuses nègres Faisaient mousser pour deux ou trois nazes          Les brumes rouge ébène Qui roulaient dans leurs veines Et qui viennent Des fontaines du jazz                            Demandez à Billie A Chet ou à Louis Comment ça fait quand la vie vous écrase              Tu joues et tu dégages     Et tu piges au passage L'amour, c'est pas là qu'on le croise              Il attend quelque part En fuseau léopard Presque nu sous les becs de gaz             C'est dans les bras d'une trainée Même pas remaquillée Que sont nées Les fontaines du jazz                               Beaucoup plus haut que la musique                       Plus bas que le dernier bémol                      Ca fait des loosers magnifiques     Des vainqueurs fauchés en plein vol                      Des génies que personne n'explique                       Endormis à même le sol                       Les péchés ont pris tout leur fric     Et les flics, tout ce qu'il restait d'alcool                   Instrumental : (2x) | |  |  | |          |       |       | Quand j'veux de la vraie De la belle mélancolie Je ne pense pas aux lagunes turquoises           Je parle à Wes, à Oscar A Ella dans ses foulards Et je pars boire Aux fontaines du jazz.                          Instrumental :

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empty heart empty heart Dm, G7, F, C, A, Bb
empty heart empty heart D, G, Em, C, Fmaj7, A7
empty heart empty heart E7, A7, Bm, D, Dm, C, Cm, G, B7
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empty heart empty heart Em, Am, D, Em4, C, B7, G, Bm, F
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empty heart empty heart Em, G, C, D, Am, F
La chanson évoque la nostalgie de l'âge d'or du jazz, témoignant des luttes et des rêves des artistes qui, malgré les difficultés, trouvent une forme de liberté dans la musique. Les filles du quartier cherchent à échapper à leur quotidien morose en jouant sur un piano usé, mais leur quête est marquée par la réalité âpre de la vie nocturne et des bars de la pègre, où la beauté et le talent des chanteuses sont souvent exploités. Dans cet univers, la mélancolie se mêle à la joie de vivre, créant un contraste poignant entre l'aspiration à la liberté et les désillusions. Les références à des légendes du jazz plongent l’auditeur dans cet univers vibrant, où la musique devient un refuge face aux défis de la vie. La chanson raconte ainsi l'histoire de ces artistes, souvent méprisés, qui, par leur passion, laissent une empreinte indélébile dans l'histoire musicale.