Je reviens bientôt

Francis Cabrel

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Intro : Elle tire ses rideaux et puis, Ma voix se perd dans la nuit Qui coule entre ces murs étroits Elle n'entend pas de là-haut   Elle tire ses rideaux Elle ouvre le piano et puis, Elle commence à jouer pour lui Les mêmes notes qu'autrefois Qui me font froid dans le dos Elle ouvre le piano Les derniers néons sont éteints ;          Ils doivent jouer à quatre mains Au milieu de sa mélodie Des flashs ont traversé la nuit Depuis ce bateau je t'écris, Je me sens si fort aujourd'hui J'ai le soleil au bout des bras Je pense à toi beaucoup trop Je reviens bientôt. Je reviens bientôt, c'est promis, Dans quelques jours, quelques nuits Je n'appellerai qu'une fois Tu descendras aussitôt Je reviens bientôt Les derniers néons sont éteints Ils doivent jouer à quatre mains Je n'entend plus sa mélodie Il n'y a plus que moi et la pluie Je reviens bientôt, c'est promis, Dans quelques jours, quelques nuits Je n'appellerai qu'une fois Tu descendras aussitôt Je reviens bientôt Mais elle tire ses rideaux, Et puis ma vie se perd dans la nuit

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Cette chanson évoque un voyage nourri de souvenirs et de promesses. Le narrateur exprime son désir de revenir bientôt auprès de celle qu'il aime, tout en se remémorant les instants passés ensemble. Il observe la solitude de cette femme qui joue des notes familières sur son piano, tandis que l’obscurité enveloppe la scène. Malgré la distance, son cœur reste ancré à elle, il ressent une force intérieure et une profonde connexion, promettant qu'il reviendra dans quelques jours. Le contexte de cette œuvre est imprégné d'une mélancolie douce, où le temps et l'espace semblent suspendus. La scène se déroule dans une ambiance nocturne, avec des lumières s'éteignant peu à peu, symbolisant peut-être la fin d'une étape, mais aussi l'espoir d'un renouveau. Le narrateur semble en quête de réconciliation, mêlant l'absence et la nostalgie à l'idée d'un retour imminent.