Gitans

Francis Cabrel

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Intro : (x2) Quand t'es parti gitans, tu as laissé seulement Une voiture en morceau, t'as pris tes chaises de bambou Ta guitare de rien du tout, t'as mis le vent sous ta peau T'as caressé les oiseaux, T'as caressé les oiseaux T'as mis des pierres sur le feu, des femmes aux longs cheveux Ont tout lavé dans des sceaux, séché le linge sur les buissons Rentré les gosses dans les camions, sur les paniers de roseaux Et caressé les oiseaux, et caressé les oiseaux Où allais-tu ? À part les flaques de boues et quelques traces de roues Tu n'as rien voulu laisser T'as mis ta fierté gitane aux rideaux des caravanes Comme des drapeaux pliés T'as caressé les oiseaux, T'as caressé les oiseaux Où allais-tu ? J'ai peur des lumières des villes Des grandes maisons immobiles Des jardins bâtis tout autour J'ai peur qu'on emmène d'office Au bout du fusils des milices Les enfants de notre amour Ils traitent nos filles de voleuses Du fond de leurs maisons peureuses Pleines de chiens de combats Ils attachent leurs volailles Ils surveillent leurs ferrailles On ne se ressemble pas... Y a un panneau depuis : « Emplacement interdit ». Comme s'il y avait eu la peste T'as plus qu'à chercher ailleurs Des gens qui auront moins peur En espérant qu'il en reste Et caresser les oiseaux

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Cette chanson évoque le voyage et la liberté d'un mode de vie nomade, marqué par le départ d'une personne qui laisse derrière elle des souvenirs et des vestiges. Elle décrit une existence simple, faite de rencontres, de paysages et d'une connexion intime avec la nature, symbolisée par cette idée de caresser les oiseaux. Le texte souligne également une certaine mélancolie face à la peur et au rejet ressentis par les gitans dans des sociétés sédentaires, où ils sont vus comme des outsiders, confrontés à des jugements et à des préjugés. Cette dualité entre la beauté de leur mode de vie et les difficultés qu'ils rencontrent dans des environnements hostiles donne une profondeur poignante à cette réflexion sur l’identité et l’appartenance.