Dernière chanson

Francis Cabrel

Ce chant est à 4 accords magiques! Il est montré ici dans la transposition originale: en le jouant avec des capo ou en le transposant, vous pouvez le ramener à Am, F, C, G.

Transposer:

| | | | | (x3) Chaque fois qu'on arrache une fleur Qu'on désigne un vainqueur Qu'on verrouille une issue Chaque fois qu'on bâtit une tour On fait reculer l'amour De quelques mètres de plus De quelques mètres de plus     Chaque fois qu'on fait une maison Comme elle a trente balcons Dans les caves en dessous Des enfants y apprennent l'odeur Des fusils mitrailleurs Et des bouches d'égouts Et des bouches d'égouts C'est pas grave Ce sont mes dernières larmes C'est pas grave C'est mon dernier appel avant de me taire C'est la dernière chanson que je voulais faire Plus ça va, plus je vis, plus j'ai peur Plus je regarde ailleurs Plus ça tremble partout J'ai peur du vide au détour du sentier J'ai peur d'avoir donné Le pouvoir à des fous Le pouvoir à des fous     Mais les fous sont des messieurs très bien Qui ont des gants en satin Et des griffes en dessous Et qui s'amusent à pousser les frontières Et qui prennent ma terre Pour un tas de cailloux Pour un tas de cailloux C'est pas grave Ce sont mes dernières larmes C'est pas grave C'est mon dernier appel avant de me taire C'est la dernière chanson que je voulais faire C'est pas grave Ce sont mes dernières larmes C'est pas grave C'est mon dernier appel avant de me taire C'est ma dernière chanson avant la guerre Avant la guerre |  |  |   |   | |  |   |  |

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La chanson évoque la douleur et la désillusion face à un monde où l'amour semble reculé à chaque geste destructeur, que ce soit par la violence, l'égoïsme, ou l'indifférence. Elle dépeint un environnement où les enfants grandissent dans des lieux sombres, influencés par des forces inquiétantes qui détournent l'innocence. L'artiste exprime son désespoir tout en réalisant qu'il s'agit peut-être de ses derniers mots avant de se taire, laissant transparaître une inquiétude grandissante face à la montée de la violence et de la folie des hommes. Les fous, habillés de manière élégante, semblent jouer avec des enjeux qui dépassent l'humanité, transformant des terres en débris. Cette mélodie est un ultime cri d'alarme avant l'éventualité d'un conflit à venir.