Chauffard

Francis Cabrel

Transposer:

Y'a les bandes blanches qui défilent Et la vie qui s'accroche à son fil Tu es dans la zone rouge du compteur Mais tu ne t'occupes plus des couleurs Il faut surtout pas que tes mains tremblent, Y'a les troncs des arbres qui t'attendent Même dans les passages difficiles Y'a les bandes blanches qui défilent Y'a le vent qui siffle sous les tôles Et le cri des pneus quand tu décolles Et derrière toi la nuit qui retombe Sur le sillage étroit de ta bombe Est-ce que c'est ton coeur Qui fait hurler la machine Ou bien le moteur Qui bat dans ta poitrine Et qui propulse ton projectile Entre les bandes blanches qui défilent Chauffard, chauffard ! Tu vois le monde autour Dans des brumes liquides Et c'est pour ça que tu cours Toujours sur la voie rapide Chauffard, chauffard ! Tu pousses la musique jusqu'au plus fort Pour pas sentir les doigts de la mort Et ni les chiens qui aboient dans leur sommeil Ni les hommes de loi que tu réveilles Tu vois quelques taches claires Sur le dos des camions Quelques mots de travers Sur les panneaux bidons Et ton sang fait monter les aiguilles Jusqu'au rouge des feux que tu grilles Refrain Tu dis que tu connais ton nom par coeur Et que tu préfères le son de ton moteur Que si jamais personne ne t'arrête Tu iras te crasher sur le pont de la planète Que tu vibres quand les virages s'avancent Et que la vitesse te laisse ta chance Et que t'es jamais aussi tranquille Que quand les bandes blanches défilent Refrain Chauffard, chauffard, chauffard, chauffard...

Du même artiste :

empty heart empty heart Dm, C, Bb, F, Eb, A, Gm
empty heart empty heart G, G2, D, D4, C, C2, Em/F#, Em, Em/D, Am
empty heart empty heart Em7, A7, F#, B7, G, F, A, Em
empty heart empty heart E7, A7, Bm, D, Dm, C, Cm, G, B7
empty heart empty heart F#m, G, Em, D, A, Bm, C, E
empty heart empty heart A, A9, F#m, E, D, Bm, E4, E7
empty heart empty heart E, Emaj7, A, F#m, B, G, Em, C, D, E4, C#m, A9, C2
empty heart empty heart Am7, D, C, G
empty heart empty heart E, E6, A, A6, B, B6, B7
La chanson évoque une expérience intense de conduite à grande vitesse, presque frénétique, où le protagoniste semble vivre une sorte de défi face à la mort et aux dangers de la route. Il décrit les sensations du mouvement, la vitesse qui excite son cœur et le lien profond qu’il entretient avec son véhicule. Les images des bandes blanches qui défilent et des paysages qui se brouillent donnent l’impression d’une course effrénée, pleine d’adrénaline et de risques, où la liberté et l’angoisse s’entrelacent. Le contexte est celui d'une vie moderne où l'urbanité et la vitesse sont omniprésentes, et la machine devient une prolongation de soi-même. Cette quête de vitesse révèle également une recherche d’émotions fortes, presque comme une fuite devant les réalités de la vie et de la mort. On sent que le conducteur se sent vivant uniquement dans cette dynamique, cherchant à échapper à ses peurs tout en flirtant avec les limites de la légalité.