Assis sur le rebord du monde

Francis Cabrel

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Intro : Si j'ai bien toute ma mémoire disait Dieu dans un coin du ciel J'avais commencé une histoire Sur une planète nouvelle toute bleue Bleue, pour pas qu'on l'a confonde         J'vais aller m'asseoir sur le rebord du monde Voir ce que les hommes en ont fait      J'y avais mis des gens de passage J'avais mélangé les couleurs J'leur avait appris le partage Ils avaient répété par coeur " Toujours ! " Toujours dans la même ronde        J'vais aller m'asseoir sur le rebord du monde Voir ce que les hommes en ont fait              Je me souviens d'avoir dit aux hommes Pour chaque fille une colline de fleurs Et puis j'ai planté des arbres à pommes Où tout l'monde à mordu de bon coeur Et partout, partout des rivières profondes        J'vais aller m'asseoir sur le rebord du monde Voir ce que les hommes en ont fait      Soudain, toute la ville s'arrête Il paraît que les fleuves ont grossi      Les enfants s'approchent, s'inquiètent Demandent " Pourquoi tous ces bruits " Sans doute, Dieu et sa barbe blonde Dieu qui s'est assis sur le rebord du monde Et qui pleure de le voir tel qu'il est           

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empty heart empty heart A, D, F#m, E, G
empty heart empty heart G, C, D/F#, D, Em, B7
empty heart empty heart Am, D, G, C, B7, Em, Cmaj7, D4, E, Gmaj7, G6
empty heart empty heart Em, Am, B7, G
empty heart empty heart Dm, D9, D4, Bb, G, C, A, F, A4
empty heart empty heart A, E7, B, F#, D
empty heart empty heart Em, B, Bm, G, D, A, F#, Gm
Cette chanson évoque une vision contemplative de la création et de l'humanité. L'auteur imagine un Dieu observant le monde depuis un coin du ciel, réfléchissant à ce qu'il a conçu : une planète pleine de couleurs, de partage et de beauté. Il se souvient des promesses faites aux hommes, telles que des rivières et des arbres, symboles d'amour et de générosité. Pourtant, en regardant le monde actuel, il est confronté à une réalité troublante. Les bruits d'une ville troublée et l'inquiétude des enfants viennent rappeler que l'humanité a peut-être perdu de vue ces valeurs. Cette scène dépeint la tristesse de Dieu face à un monde qui ne correspond plus à l'harmonie qu'il avait imaginée.