J'ai lié ma botte

Francine Cockenpot

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Au bois voisin, l'y a des violettes De l'aubépine et de l'églantier. J'ai lié ma botte avec un brin de paille J'ai lié ma botte avec un brin d'osier. J'y vais le soir pour y faire ma cueillette En gros sabots et en tablier. J'en cueills tant, j'en avais plein ma hotte Pour les porter, j'ai dû les lier. En revenant, j'ai rencontré un prince Avec mes fleurs, je l'ai salué. M'a demandé de venir à la ville Et d'habiter dans un grand palais. Mais j'aime mieux la maison de mon père Le bois joli et ses églantiers.

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Dans cette belle chanson, une personne se promène dans les bois voisins, cueillant des fleurs telles que des violettes, de l’aubépine et de l’églantier. Elle a attaché sa botte avec des éléments naturels pour s'y rendre, vêtue simplement d'un tablier et de sabots. En retournant chez elle, les bras chargés de cueillette, elle croise un prince qui lui propose une vie dans un palais, mais elle préfère rester dans son humble maison, en harmonie avec la nature qu'elle chérit tant. Cela évoque une profonde appréciation pour la simplicité et le lien avec ses racines, même face à des opportunités brillantes.