1940

Francesco De Gregori

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[Verse] Mia madre aspetta l’autobus Nell’estate cominciata da poco E il mattino la veste di bianco E la gente che legge i giornali Sta parlando dell’uomo coi baffi L’altro ieri è arrivato a Parigi E la gente cammina eccitata Sta ridendo e pensando al domani Partiranno con gioia anche loro I soldati bevono birra E corteggiano donne francesi Non è vero che siano diverse Cosa importa se sono lontani Dai cortili che li hanno cresciuti Oramai questa terra è loro E cantando attraversano il ponte Che fra un poco faranno saltare Ed il fiume li guarda passare

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La chanson évoque des scènes de vie quotidienne dans un moment troublé de l'histoire, où une mère attend un bus sous le soleil d'été. Les passants semblent préoccupés par les nouvelles de l’homme à la moustache, symbolisant la montée du fascisme. Les soldats, tout en profitant de la vie, se lancent dans des flirts avec des femmes locales, montrant une certaine insouciance face à la guerre imminente. Le paysage est teinté d'un mélange de joie et de mélancolie, alors que ces hommes chantent en traversant un pont, qui sera bientôt détruit, tandis que le fleuve les observe. Cette dichotomie entre l’insouciance et la tragédie imminente capture l’essence d’un moment suspendu entre l'espoir et le désespoir.