Châtelet, les Halles

Florent Pagny

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Entre gris et graffiti et où s'enferme le quotidien Et des murs tellement petits qu'on entend tous des voisins Avec pour seul vis à vis des montagnes de parpaing Où déambule l'ennui et se traînent des destins Le samedi après-midi prendre des souterrains Aller voir où ça vit de l'autre côté ligne 1 Châtelet        Châtelet-les halles     Station balnéaire      Mais où y a pas la mer  Comme de banlieue la plage   Voir un peu de bleu        'Échouer sa galère         Marquer son passage      Suivre les tags  Quand 'y a plus de repères Châtelet  la fin du voyage   C'est pas ici Tahiti mais c'est beaucoup mieux que rien Les baskets sur le parvis ne vont jamais très loin On y piétine les débris et les abris clandestins Eprouvant même du mépris à ceux qui tendent la main De Harlem à Paris s'engouffrer dans un train Puis un couloir qu'on suit ne pas aller plus loin ligne 1 Châtelet        Châtelet-les halles         Station balnéaire      Mais où y a pas la mer              Voir un peu de bleu Châtelet        Jouer sa galère         Marquer son passage      Suivre les tags  Quand y a plus de repères Châtelet  la fin du voyage  La fin du voyage    La fin du voyage La fin du voyage                 Châtelet,      Châtelet-les halles,   Station balnéaire        Châtelet-les halles La fin du voyage               Station balnéaire          Châtelet-les halles La fin du voyage                       

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empty heart empty heart Db, Eb, Fm, Bbm, C, Ab
La chanson évoque une réalité urbaine où l'ennui et la monotonie semblent dominer. Elle dépeint la vie dans une grande ville, entre les murs de béton, où les gens tentent de s'échapper de leur quotidien par de petites aventures, même si ces efforts les mènent souvent à des lieux peu engageants. On y ressent une sorte de désillusion, une recherche de quelque chose de plus vivant, illustrée par la métaphore d'une « station balnéaire » sans mer, symbolisant une quête de sens qui semble vaine et désespérée. Malgré cela, il y a une forme de résilience et un besoin de laisser une trace, de marquer son existence dans cet environnement avec peu de repères.