Ballata degli impiccati

Fabrizio De André

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             Tutti morimmo a stento ingoiando l’ultima voce tirando calci al vento vedemmo sfumar la luce L’urlo travolse il sole l’aria divenne stretta cristalli di parole l’ultima bestemmia detta Prima che fosse finita ricordammo a chi vive ancora che il prezzo fu la vita per il male fatto in un’ora Poi scivolammo nel gelo di una morte senza abbandono recitando l’antico credo di chi muore senza perdono Chi derise la nostra sconfitta e l’estrema vergogna ed il modo soffocato da identica stretta impari a conoscere il nodo Chi la terra ci sparse sull’ossa e riprese tranquillo il cammino giunga anch’egli stravolto alla fossa con la nebbia del primo mattino La donna che celo’ in un sorriso il disagio di darci memoria ritrovi ogni notte sul viso un insulto del tempo e una scoria Coltiviamo per tutti un rancore che ha l’odore del sangue rappreso cio’ che allora chiamammo dolore e’ soltanto un discorso sospeso

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Cette chanson évoque la tragédie de ceux qui ont connu la mort dans des circonstances tragiques. Elle parle de souffrance et de la lutte désespérée face à l'inéluctable, tout en soulignant le poids des erreurs passées et des choix qui ont conduit à cette fin. Les paroles mentionnent un cri qui résonne, marquant une prise de conscience des conséquences des actions, ainsi qu’un sentiment de fatalité. Dans un contexte plus large, on peut l'interpréter comme une réflexion sur la violence et l’injustice, ainsi qu'une méditation sur le souvenir et la mémoire de ceux qui ont souffert. Elle invite à considérer le cycle de la vie et de la mort, et comment le passé continue d’influencer le présent. C’est une manière de dire que les douleurs accumulées et les ressentiments peuvent parfois perdurer, ajoutant une dimension tragique à l’histoire humaine.