Où vont les fleurs ?

Eva

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Qui peut dire où vont les fleurs Du temps qui passe ? Qui peut dire où sont les fleurs Du temps passé ? Quand va la saison jolie Les jeunes filles les ont cueillies Qu'en saurons-nous un jour ? Quand saurons-nous un jour ? Qui peut dire où vont les filles Du temps qui passe ? Qui peut dire où sont les filles Du temps passé ? Quand va le temps des chansons Se sont données aux garçons Qu'en saurons-nous un jour ? Quand saurons-nous un jour ? (Changement de tonalité vers :) Mais où vont tous les garçons Du temps qui passe ? Mais où sont tous les garçons Du temps passé ? Lorsque le tambour roula Se sont faits petits soldats Qu'en saurons-nous un jour ? Qu'en saurons-nous un jour ? (Changement de tonalité vers :) Mais où vont tous les soldats Du temps qui passe ? Mais où sont tous les soldats Du temps passé ? Sont tombés dans les combats Et couchés dessous leurs croix Qu'en saurons-nous un jour ? Quand saurons-nous un jour ? (Descente vers :) Il est fait de tant de croix Le temps qui passe Il est fait de tant de croix Le temps passé Pauvres tombes de l'oubli Les fleurs les ont envahies Qu'en saurons-nous un jour ? Quand saurons-nous un jour ? (Descente en :) Qui peut dire où vont les fleurs Du temps qui passe ? Qui peut dire où sont les fleurs Du temps passé ? Sur les tombes du mois de mai Les filles en font des bouquets Qu'en saurons-nous un jour ? Quand saurons-nous jamais ?

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Train de nuit

A, E, D, C#, F#m

Comme les blés

Bm, E, Em, F#m7, F#m, Cm, F, Fm, Gm7

On revient toujours de loin

F, A7, Dm, Bb, C, C/E, C7, Dm/C, G7, C4

Le coeur battant

C#, C#7, F#m, Bm, E, Amaj7, A, D

Où s'en vont mourir les rêves ?

C, G, Am, E, F, D7, G7, C7

Ni Ophélie, ni Loreleï

Fm, Bbm, C7, Bbm7, Eb7, Abmaj7, Ebm, C, Bbm9, G7

Coeur noir

G#m, F#, C#m, E, F

La chanson évoque la nostalgie et le passage du temps en se demandant où se dirigent les fleurs et les jeunes filles au fil des années. Elle interroge la mémoire collective, reliant les saisons et les souvenirs à une réflexion sur la vie et la mort. Les garçons, devenus soldats, précipitent cette pensée vers les tragédies de la guerre, nous rappelant les pertes humaines qui ont marqué les générations passées. En fin de compte, la mélodie nous invite à contempler les tombes oubliées, où les fleurs de mai rappellent un mélange de beauté et de tristesse. C’est une belle méditation sur notre histoire, le deuil et le souvenir.

Le Chansonnier