L'adorer

Etienne Daho

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Intro : (x2) Avant que l'infidèle à la beauté assassine Ne me morde la main, ne me couronne d'épines Désardorer, l'adorer    Avant que ses baisers ne deviennent couteaux Que ses bouquets de fleurs ne me fasse la peau Désadorer, l'adorer, mais arborer     Ce chagrin si haut    Que je porte Beau comme un drapeau    En vainqueur Quand on admire le sort    Courageux Qui sait aimer trop fort Car comme les dieux Qu'on adore, adorer J'adorais l'adorer J'ai été si vivant chaque minute chaque seconde Mais avant d'abborer ses humeurs vagabondes Désadorer, l'adorer     Avant que l'infidèle à nouveau ne sévisse Qu'inéluctablement le destin s'accomplisse Désadorer, l'adorer, mais arborer     Refrain Désadorer, l'adorer     Désadorer, l'adorer     Désadorer, l'adorer     (x4)

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La chanson évoque une passion tumultueuse, où l'amour est à la fois exaltant et destructeur. Le narrateur lutte avec des sentiments contradictoires, conscient que l'objet de son affection peut infliger une douleur immense, tout en étant irrésistiblement attiré par cette personne fascinante. Il exprime un désir de distant et de désillusion, mais avoue en même temps la beauté d’une telle passion, même si elle est marquée par la souffrance. Ce mouvement entre l'adoration et la déception reflète les hauts et les bas d'une relation amoureuse complexe. La lutte intérieure entre l'envie de se protéger et celle de laisser parler ses sentiments est palpable, illustrant les défis que l'on peut rencontrer quand on aime quelqu'un de manière désespérée.