Les oranges amères

Enrico Macias

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Il est quinze heures Paris s'endort        Et par les rues, les champs déserts Toute la ville perd le nord Dans une sieste à ciel ouvert.        Avec le coeur qui tambourine         Je revois derrière mes paupières Le chemin blanc vers les collines Et l'odeur des oranges amères Et l'odeur des oranges amères        Et l'odeur des oranges amères Et l'odeur des oranges amères                   Je retrouve le rouge de ma flamme        Et sous le voile d'une moustiquaire Le visage en sueur d'une femme Ma femme d'aujourd'hui et d'hier       La glu les noyaux d'abricot         Le bruit du thé dans les théières La danse de nuit des lamparos Et l'odeur des oranges amères Et l'odeur des oranges amères          Et l'odeur des oranges amères Et l'odeur des oranges amères                  Je reprends le premier chewing gum           D'un américain sur son tank L'école, l'encre bleue et les gommes les mercredis soirs de pétanque           Et je retrouve au fond de moi          le chant léger des lavandières la blancheur des draps d'autrefois Et l'odeur des oranges amères Et l'odeur des oranges amères           Et l'odeur des oranges amères Et l'odeur des oranges amères

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empty heart empty heart D, C#m, Bm, A, Bm7, Am, Dm, E7, A7
empty heart empty heart Am, Em, Fmaj7, E, Bbmaj7, A, Bbmaj9, F, G
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empty heart empty heart Cm, Cm/B, Cm/Bb, Cm7, Fm, D7, G, G7, C7/G, C7, Fm7, Bb7, Ebmaj7, Abmaj7, Fm6, C, Am, Em, F, A7, Dm7, D4
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empty heart empty heart Am, Dm, C, B7, E7, G, G7, Em, A7, E
empty heart empty heart C, F, G7, Am, Dm, C7, Fm, Cm, D7, D
empty heart empty heart D, G, Em7, Em, A, Dm, C, Bb, A7, C7, F, Eb, Gm6, A4
Dans cette chanson, l’artiste évoque des souvenirs empreints de nostalgie, en dépeignant un Paris endormi où le passant se laisse emporter par ses pensées. Il se remémore avec tendresse des moments de sa vie, des scènes simples comme le chemin vers les collines, l'odeur des oranges amères qui symbolise à la fois la douceur et l'amertume des souvenirs. Les images se succèdent : la chaleur de l'amour, les détails du quotidien, les plaisirs simples, créant une ambiance à la fois intime et universelle. Le contexte semble ancré dans une mélancolie douce, un retour vers le passé qui évoque l’enfance et les liens familiaux, avec des références à des éléments typiques de la vie du sud, comme le thé et les danses nocturnes. Ces évocations témoignent d'un voyage émotionnel, où l'artiste fait le pont entre hier et aujourd'hui, entre ses racines et sa vie actuelle. L’atmosphère générale devient alors une réflexion sur l’identité et le passage du temps, une ode à ce qui reste gravé dans nos cœurs.