Des lys ou rien du tout

Emilie Clepper

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je t'ai aperçue dans la foule la scène a figé un instant emportée par la houle par le ressac de mon sang je l'ai ressenti dans mes os dans l'écorche de ma peau tout à craquer sans prévenir j'ai senti mon souffle s'abstenir le paysage s'est dissipé nos masques se sont consumés dans un parfum de déjà vu ton âme je l'ai pas connu les fleurs de lys les marguerites tant de rêves et tant de mythes sous le grand chêne ou je dansais quand la brise nous enlaçait trois pas derrières un pas devant on danse une valse à quatre temps les hirondelles sont toutes mêlées elles savent plus prédire l'été elles laissent fanées les bourgeons s'envolent, sans destination j'entends gronder le torrent qui balait les vieux serments les fleurs de lys les marguerites tant de rêves et tant de mythes sous le grand chêne ou je dansais        quand la brise nous enlaçait     trois pas derrières un pas devant on danse une valse à quatre temps on s'abandonne on se pardonne puis on s'offre des anémones   le soleil cours vers l'occident le temps s'envole en riant        même si elles poussent dans la boue je veux des lys ou rien du toutG        je t'ai aperçue dans la foule       la scene a figé un instant        emportée par la houle       par le ressac de mon sang      je l'ai ressenti dans mes os           dans l'écorche de ma peau        tout à craquer sans prévenir    j'ai senti mon souffle s'abstenir le paysage s'est dissipé   nos masques se sont consumés             dans un parfum de déjà vu      ton âme je l'ai pas connu    les fleurs de lys les marguerites tant de rêves et tant de mythes sous le grand chêne ou je dansais        quand la brise nous enlaçait     trois pas derrières un pas devant on danse une valse à quatre temps les hirondelles sont toutes mêlées         elles savent plus prédire l'été elles laissent fanées les bourgeons s'envolent, sans destination            j'entends gronder le torrent         qui balait les vieux serments   les fleurs de lys les marguerites tant de rêves et tant de mythes sous le grand chêne ou je dansais quand la brise nous enlaçait trois pas derrières un pas devant on danse une valse à quatre temps on s'abandonne on se pardonne puis on s'offre des anémones le soleil cours vers l'occident le temps s'envole en riant même si elles poussent dans la boue je veux des lys ou rien du tout

La chanson évoque une rencontre marquante dans une foule, un moment suspendu où les émotions jaillissent avec intensité. L’artiste décrit cette expérience à travers des sensations physiques, comme un souffle absent et une connexion profonde qui semble transcender le temps. Elle parle de souvenirs, de rêves évoqués par des fleurs qui, tout en étant offertes, révèlent la fragilité des relations et l’intensité des sentiments. Le grand chêne où se déroule cette danse symbolise un refuge où les cœurs peuvent s'abandonner, se pardonner et se réinventer malgré les épreuves de la vie. La dualité entre beauté et difficulté est présente dans les images de fleurs qui poussent dans la boue, exprimant le désir d’authenticité: avoir des lys, qui symbolisent la pureté, ou rien du tout.