America

Émile Bilodeau

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Mesures à 4 temps: 2 temps | 2 temps Intro :|        | Oh, oh ...   Selon c'qui est écrit dans mon duo-tang                               On serait toute ici à cause d'un Big Bang   Comme dans les westerns américains      Quand le méchant meurt à la fin       Comme si la vie s'était pointée avec l'envie de tuer          América,  América Les nuages boudent Comme les personnages de Clint Eastwood   América,  América  oh, oh.. Oh, oh, oh ...           Une autre fusillade a éclaté     Et les malades ne savent pas où aller      Heureusement, les seuls qui sont touchés     Sont ceux sous le seuil de la pauvreté      Comme si la vie était un domaine privé pour les amis du banquier   América,  América Les gens sont stigmates Et l'argent est à droite   América,  América  oh, oh..   Oh, oh, oh ...         (Changement de rythme : à 2 temps) Pis là, c'est l'boute de ma toune où que j'parle vite Pour que j'puisse put des pitounes dans un d'mes vidéoclips Parce que l'industrie du disque a perdu l'goût du risque On nous r'vend les Refrains de mille neuf cents quatre-vingt Avec de jolies voix et de jolis minois On vendrait n'importe quoi ben quoi ; j'ai-tu vraiment l'choix Pour que ce soit mon tour à moment donné de vous parler d'amour Y paraît qu'y faudrait qu'ma shit gagne des concours Fait que j'gratte ma guitare encore plus fort   Ouais, mais mes blues passent pus nulle part Même pus dins bars so do you know Que j't'un jeune qui turned down quand le fame came around I'm so sad, it's so bad ; pis mon appart est so crade   J'me dis que j'devrais faire le ménage, mais je l'fais pas un peu comme... América, América,  oh, oh     América, América,  oh, oh     J'me dis que bientôt ça s'rait l'fun si les radios francophones Pouvaient mettre plus de stock en français ; Ça serait hot On pourrait faire en sorte que notre culture perdure Et qu'elle se transporte encore à travers les portes de nos chars Et pis, c'est comme par accident que les hommes d'Occident Ont découvert l'Amériche à la recherche d'épices Et depuis,  ça prend un gun pour dev'nir un homme   Ça prend un homme pour dev'nir un gun C'n'est pas un mythe, c'est dommage ; c'est un rite de passage Pour se défendre et apprendre l'art de faire du tort   Même si l'quart de ta population est tout nu dans rue Mais que voulez-vous, c'est ça qui est ça... Alléluia!    Bienvenue América, all right América, América, oh, oh,  Welcome to the Hotel América, hé, hé...        (4x)

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La chanson aborde des thèmes comme la violence et l'inégalité sociale, illustrant une réalité où les less priviligiés se retrouvent souvent laissés pour compte. L'artiste évoque une vision critique de la société américaine, en utilisant des références à la culture pop, comme les westerns, pour mettre en lumière les contradictions et les absurdités de la vie moderne. Il parle aussi de son propre parcours en tant qu'artiste et de sa lutte pour se faire entendre dans un contexte où la musique semble formatée et sans véritable risque. À travers ses paroles, il exprime un désir de préserver et de promouvoir la culture francophone face à une industrie qui suive des tendances commerciales.