Les Yeux Fermes

Eiffel

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EIFFEL Les yeux fermés Transcription Tablature par Manu Un arrière gout de nulle part F # Avec vue sur le vide Dans l’iris d’un aveugle La fuite des profils S’obstiner à  rester s’accrocher S’accrocher à  rien Mais au moins ca on connaît D#C Où va t’on quand on a les yeux fermés ? Où va t’on quand on a les yeux fermés ? Peut étre dans ta téte Resterai je un peu Et pour la deuxième fois Mourir à  petit feuEn flamme incandescente De ce monde insensé Et mon empire des sens alors moi Qu’est ce que j’en fais ? J’étais venu pour la poser La question surannée Où va t’on quand on a les yeux fermés ? Où va t’on quand on a les yeux fermés ? Qu’est ce que vous croyez ? Et ca veut dire quoi Toutes ces bouches bées ? Peut étre dans leur crâne Insisterai je un peu La dernière allumette S’enflammerait avec eux la vitesse indécente De ce monde irrévérentieux Je la tire ma révérence Et vous laisse le soin de faire mieux J’étais venu pour remuer La question dans la plaie Où va t’on quand on a les yeux fermés ? Où va t’on quand on a les yeux fermés ? Moi je n’irai Que si l’on y va Comme on va comme on va au baiser Les yeux fermés bouche à  bouche bée Les yeux fermés bouche à  bouche bée...

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La chanson évoque la quête de sens et les incertitudes de la vie. Elle interroge notre destination lorsque nous fermons les yeux, tant sur le monde extérieur que sur notre propre réalité intérieure. Elle navigue entre l'idée de s'accrocher à ce qu'on connaît et la peur de l'inconnu, tout en dénonçant la superficialité d'un monde désensibilisé. Le refrain revient régulièrement sur cette question existentielle, invitant à une réflexion sur ce que signifie avancer dans l'obscurité. Dans un contexte de remise en question face aux tumultes de la vie moderne, le texte pose une réflexion sur l'importance d’être conscient de son environnement et de ses choix. Peut-être que fermer les yeux permet de voir clair dans ce qui nous entoure, ou peut-être cela nous plonge-t-il dans une illusion. C'est une invitation à se confronter à ses propres pensées et à l'absurdité parfois cruelle de la réalité.